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50 LE GESTE RESPIRATOIRE

tèbre. On admet en général que les muscles scalènes,
ceux de ces muscles qui par de forts tendons, s’attachent
à la première et à la seconde côte, les élèvent
dans l’inspiration. En réalité ces premières
côtes &’élèvent relativement peu dans l’inspiration,
moins en tout cas que les suivantes. Seulement, dans
l’inspiration, la contraction des scalènes soutient
puissamment ces premières côtes supérieures auxquelles
est suspendu tout le reste de l’appareil
costal, et aussi la ceinture formée par les clavicules
et le haut du sternum, cette dernière soutenue
d’ailleurs cl,’ autre part par de puissar::.ts muscles descendant
du cou et de la tête. Ce moyen de sustentation
et d’élévation va se répéter pour chaque côte.
En effet, des saillies transverses des douze vertèbres
dorsales s’étendent obliquement en dehors des
muscles (les surcostaux SC, fig. 9) qui, saisissant
chacun la côte sous-jacente et même celle qui suit,
en dedans de leur angle, élèvent ces côtes vers le
haut. Au-dessus de ces muscles surcostaux, et partant
des vertèbres du cou, de longs faisceaux musculaires
(décrits ordinairement comme faisceaux de
renforcement du grand muscl.:i sac1·0-lombaire) descendent
pour saisir les six premières côtes en dedans
de l<'ur angle, et les élever, eux aussi (CD, fig. 9). Toutes ces fibres musculaires relèvent les côtes, par une action de levier, et les relèvent individuellement, sans les tasser l'une contre l'autre. Elles leur permettent de devenir plus ou moins perpendiculaires à l'axe rachidien, c'est-à-dire de porter le sternum, qui unit lr:mrs extrémités antérieures, le plus loin possible de cet axe, et d'agrandir ainsi le diamètre antéro-postérieur du thorax. Cette élévation de tout le thorax et cette projection _en avant