52 LE GESTE RESPIRATOIRE

52 RESPIRATION
antérieure de l’omoplate, au défaut de l’épaule, descendent
des fibres musculaires qui saisissent, par
leur partie antérieure et externe, les 3•, 4• et 5• côtes.
C’est le petit pectoral (PP. fig. 8), élévateur de ces
‘ côtes vers l’épaule, qui continue sur celles-ci ce que
font les scalènes sur les côtes supérieures. Ce n’est
que tout à fait exceptionnellement, quand les bras
sont fixés, que le grùnd pectoral, qui va du bras à la
partie antérieure de la poitrine, peut être inspirateur
par élévation du sternum.
Ces muscles ont à lutter contre d’autres muscles
d’action inverse, quine cessent d’agfr en même temps
qu’eux, mais se bornent à modérer et sul’tout à distribuer
l’action des premiers. Ce sont les suivants.
En dehors de l’angle des côtes s’insèrent les tendons
de douze muscles qui descendent parallèlement
vers la masse des muscles lombaires, et qui
ont leur autre insertion vers le bassin. Ces faisceaux
sont ordinairement décrits avec le grand muscle
sac1·0-lornbaire. Ils abaissent les côtes (SL, fig. 10).
D’autres faisceaux, décrits avec le muscle long
dorsal, jouent le même rôle (LD, fig. :1.0).
De l’angle inférieur de l’omoplate partent les.
digitations du muscle grand dentelé (GD, fig. 8),
qui, lorsque l’omoplate est maintenue d’autre part,
ramassent les côtes en arrière, en les abaissant.
Les petits dentelés inférieurs (PD. fig. iO) sont plus
direetement expirnteurs.
Les grands muscles de la paroi abdominale tirent
obliquement (g1·and oblique) (GD, fig. 8), ou directement
(gi·and droit) (GD, fig. 8) sur les côtes inférieures;
tandis qu’à l’intérieur, le muscle ti·ansverse
(TA, fig. 8) rapproche les cartilages de ces mêmes
côtes, ainsi que le muscle ti·iangulaire du sternum,