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54 LE GESTE RESPIRATOIRE

saillies osseuses plus ou moins fixes en dehors du
thorax.
Tous ces muscles, quel que soit leur rôle respectif
et la direction de leur effort, fonctionnent à
chaque instant de la respiration. Aucun muscle
n’agit sans qu’agisse aussi son antagoqiste. Tout
geste est un conflit dans lequel un muscle plus
actifl’emporte, modéré, dirigé par son antagoniste.
Au moment de l’élévation des côtes, sous l’action
combinée des muscles élévateurs, se maintient l’action
des muscles abaisseurs, et quand ceux-ci
vont remporter à leur tour’ les élévateurs, momentanément
dominés et modérés, opposeront leur
action vigilante à l’activité des muscles abaisseurs.
La côte est ainsi constamment entraînée par deux
forces antagonistes qui prennent alternativement
l’avantage, la plus faible ne cédant que momentanément
et relativement à la plus forte.
2° EXPANSION DES CÔTES EN DEHORS ET LEUR RÉDUCTION
EN DEDANS. – Chaque côte est courbe, nous
l’avons vu, et ne peut se déplacer, pour s’abaisser
ou s’élever, qu’en décrivant un mouvement peu
étendu de rotation autour d’un axe qui ·passerait
en avant par son articulation sternale, en arrière
par son articulation vertébrale. En tournant sur ces
deux gonds, elle s’éloigne ou se rapproche, par sa
convexité externe, du plan médian. En effet le plan
qui passerait par sa convexité et par ses deux gonds
est normalement incliné en dehors et en bas ; plus
la côte s’élève, plus ce plan tend à devenir perpendiculaire
au plan médian et plus sa convexité s’ éloigne
de celui-ci; inversement elle s’en rapproche
quand la côte s’abaisse. Il en résulte que l’éléva-