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57 LE GESTE RESPIRATOIRE

fibre musculaire tend naturellement à rapprocher
ses points d’attache. Les fibres intercoslales
rapprochent donc, en se conlractanl, les côtes l’une
de l’autre, et par conséquent leur action répétée sur
toute la hauteur de la paroi thoracique a pom· effet
de froncer cette paroi et de diminuer directement la
capacité du thorax. Ainsi considérés, ces muscles
sont donc, contrairement à la théorie classique,
expiratcurs.
Ils s’opposent d’autre part à l’action des muscles
qui tendant à espacer les côtes, à les écarler l’une
de l’autre. Mais quand ils bornent leur action à
modérer cette force distensive, ils se tendent, sans
se raccourcir, puisque les côtes maintenues d’autre
part ,ne se rapprochent pas; comme tout muscle
qui se tend sans pouvoir se raccourcir se durcit proportionnellement,
l’espace intercostal tend à devenir
rigide et à perdre de sa flaccidité pour acquérir
une tension et une élasticité qu’utilise au plus haut
point l’effort, surtout l’effort expiratoire dans la
phonation et dans la mise en résonnance de la paroi
thoracique dans le chant. Cette même rigidité sert à
opposer, dans la paroi même, une résistance à la
pression extérieure dans la distension do celte ·
paroi, et seconde ainsi l’effort d’ampliation.
D’autre part, la direction oblique de ces fibres
intercostales leur permet une grande diversité d’action.
Les fibres externes, obliques en avant, l.oul en
se raccourcissant el en rapprochant les côtes parallèlement
dans deux directions opposées, la su péri~nre
en avant, l’inférieure en arrière, – prennent appui
tantôt sur l’inférieure pour pousser la supérieure
dans le sens du sternum, tantôt sur la supérieure
pour porter l’inférieure vers le rachis, dans la faible