58 LE GESTE RESPIRATOIRE

mesure où le permet la flexibilité de la côle ou la
laxité de ses ligaments.
Inversement les fibres intercostales internes,
obliques en arrière, poussent la côte supérieure
vers le rachis et l’inférieure vers le sternum.
Que toutes ces fibres interneR et externeR se
contractent également, et certaines ac lions opposées
se neutraliseront; l’appareil costal se rétrécira el se
durcira en bloc sans déformation.
Que les fibres externes l’emportent et le haut de
la poitrine bombe en avant tandis que se d6primo
la partie inférieure; l’inverse a lieu quand los fibres
internes l’emportent.
Mais les choses n’ont jamais colle simplicité
schématique, et l’ensemble do ces nclionH élémentaires
se distribue de bien dos faço111:1 di verses,
s’associant aux efforts extérieurs pom d6l’ol’lnor le
thorax de plusieurs façons selon les allilwlcs du
corps, selon la résistance qu’il offre dans l’effort à
l’action des muscles qui prennent appui sur sa paroi
pour manoeuvrer les membres, selon le mode respiratoire
imposé par l’attitude du moment, par telle
gène, par telle nécessité locomotrice ou autre.
Cette paroi thoracique peut donc non seulement
subir diverses déformations, réaliser diverses attitudes,
mais faire varier de diverses façons son élasticité
et ses résistances. Chacun de ses mouvements,
chacune de ses variations d’attitude et de force est
un véritable geste approprié, voulu, mesuré.
Cette conception du rôle des muscles intercostaux
n’est rien moins que classique, mais la théorie classique,
sur ce point comme sur tant d’autres, est
visiblement insuffisante . On admet généralement
que, les côtes supérieures étant fixées ou élevées,