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64 LE GESTE RESPIRATOIRE

les côtes et en arrière sur les vertèbres et les
arcades fibreuses. On conçoit donc que la contraction
de ces fibres musculaires abaisse la membrane
dans les parties où elle peut s’abaisser.
Ainsi la contraction du diaphragme non seulement
s’oppose à l’ascens~on d~s parties, so?s-~iaphragmal.
iques lors de la dilatation et de 1 asp1~al10n
thoracique, mais encore elle refoule ces part~es. en
prenant appui sur le squelette. ~t augme_nte arns,1 le
diamètre vertical de la cav1te thoracique. C est
donc un puissant muscle inspirateu_r. .
L’incurvation des fibres musculaires, qm rayonnent
du centre phrénique vers le pourtour de l~
paroi thoracique, fait à la cavité du lho1·ax une paroi
inférieure concave en bas et en avant. La contraction
des fibres tend à redresser celle incurvation,
91 et de concave, cette paroi te~d à devenir presq~~
plane, ce qui augmente sensiblement la capacite
thoracique.
· On a!lmet généralement dans les ouvrages classiques
que le diaphrame élève les côtes inférieures,
et en Îes portant en haut, les fait saillir en dehors.
Il dilaterait donc le thorax dans le sens transversal,
prenant son point d’appui sur les viscères abdominaux.
Cetle théorie, très classique, :est inacceptable.
En effet, quand on veut expliquer l’augmentation
du diamètre vertical du thorax, on admet que
le diaphragme, prenant appui sur les côtes, abais~e
les viscères abdominaux. C’est très exact. Mats
quand, immédi:itement après, on veut expliquer
l’augmentation du diamètre transversal, o? admet
que ce même diaphrag~e va prend.re appm ~nr <:es mêmes viscères abdonunaux pour eJevei· el ect1.rler ces mêmes côtes.