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69 LE GESTE RESPIRATOIRE

dépense expiratrice sur la complaisance d’organes
refoulés et comprimés. Nous verrons plus loin les
effets multiples de ce mode respiratoire que ses partisans
qualifient ingénûment d’abdominal.
En résumé, dans l’inspiration :
i 0 Les côtes s’élèvent, tendent à se mettre perpendiculaires
au rachis, et poussent en haut et en
avant le sternum, ce qui augmente les dimensions
antéro-postérieures du thorax;
2° Les côtes tournent sur leurs extrémités, portant
leur courbure en dehors, élargissant ainsi les
dimensions transversales du thorax;
3° Elles s’écal’lent l’une de l’autre, ce qui fait que
d’une part les dimensions verticales grandissent et
que d’autre part la paroi grandit en même temps
qu’elle s’écarte en dehors, ce qui produit une puissante
inspiration ;
4° La rigidité des parois intercostales s’oppose à
ce que la différence des pressions extérieures et
intérieures, dans l’effort d’expansion, déprime les
parties non rigides de la paroi, et diminue ainsi la
capacité thoracique ;
5° Le diaphragme s’oppose de son côté à ce que
l’inspiralion thoracique élève les viscères intestinaux
et limite ainsi son action ;
6° Il agrandit, mais faiblement, les dimensions ·
verticales du thorax.
L’inverse a lieu dans l’expiration.
Accommodation respiratoire.
Si nous considérons les conditions de l’ampliation
thoracique nécessaire à l’inspiration, nous constatons
immédiatement que cette dilatation est plus