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70 LE GESTE RESPIRATOIRE

libre en certains points, plus gênée en d’autres.
Sur la partie supérieure de la cage thoracique
pèsent la masse des épaules, auxquelles sont su~-pendus
les bras, et la ceinture formée par les clav~cules
qui viennent s’arcbouter en avant sur le
sternum au-dessus des premières côtes, mais sans
toucher celles-ci.
La dilatation en haut et en dehors de l’appareil
costal est donc gênée par tout cet appareil qu’il faut
soulever quand on veut respirer en haut, en montant
le thorax vers le cou. Il est donc pénible et
inesthétique de respirer vers le cou.
D’autre part l’abaissement du diaphragme ne se
fait que par le refoulement dos viscères dans l’abdomen,
par ce tassement du foie el de l’estomac sur
les reins, sur l’inleslin, par le tassement de la masse
intestinale sur les organes situés dans bassin, c’ es là-
dire la vessie, la matrice et les ovaires. A la résistance
même de ces organes s’ajoute celle de la
paroi abdominale, très musculeuse, et des pa.rties
rigides du squelette, colonne ver~ébrale et bassm: Il
est donc aussi dangereux de respirer vers le bassm.
C’est donc en dehors, vers la région des coudes,
que l’ampliation thoracique se fera le plus librement,
car elle ne sera limitée à ce niveau que par
l’extensibilité de la paroi costale elle même. C’est
en elîet là, sur les parties inférieures et latérales de
la paroi thoracique, là où celte paroi bombe en
dehors avant de se rétrécir vers la taille, que se
fait la dilatation la plus facile et la plus utile; c’est
là que l’on applique d’instinct les mains quand o~
veut se sentir respirer. C’est là encore que se fait
sentir la gêne respfratoire qu’impose un mauvaia
corset.