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71 LE GESTE RESPIRATOIRE

Et cependant, si l’on observe un sujet nu, homme
ou femme, ou si l’on applique les mains sur cette
région, il ne semble pas qu’elle soit le siège d’une
dilatation beaucoup plus prononcée que d’autres
points de la cage thoracique. Mais si l’on réfléchit
à la surface considérable de celle parlie libre et
boqibée de la paroi, et à sa dilatation due à l’espacement
intercostal, pendant l’inspiration, on comprendra
aussitôt. que le moindre de ses déplacements
en dehors produit un très sensible accroissement de
la capacité thoracique et, par suite, une inspiration
puissante. C’est pourquoi, pour un travail utile et
considérable, elle semble n’avoir que peu à agir,
tandis que d’autres parties, comme le diaphragme,
doivent agir beaucoup pour obtenir le même
résultat.
Cette observation si simple aurait dû éviter aux
physiologistes et aux professeurs de chant l’erreur
si néfaste qui les a poussés à préconiser l’effort
diaphagmatique.
Dans les mensurations à l’aide du pneumographe,
cet accroissement de la paroi par espacement
intercostal n’est pas enregistré, ce qui peut induire
en erreur quand on cherche à comparer entre eux
les divers modes de respiration.
Pour poser ce problème, – qui a tant été discuté,
– d’une façon schématique, comparons, comme op
l’a souven l fait, l’appareil respiratoire à un soufflet;
l’appareil costal jouera Je rûle des parois plates ou
rigides de ce souffiel; le diaphrRgme sera représenté
par la membrane souple qui les unit.
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Nous pouvons aspirer l’air par ce soufflet en écartant
les parois rigides, c’est ce qu’on fait ordinairement.
Mais nous pourrions aussi, sans écarter les