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75 LE GESTE RESPIRATOIRE

vement, à la paroi thoracique, dans toute sa complexité
d’aclaptalion, et aussi clans sa sûrèté d’exécution
et de mesure. Ajoutons, qu’au point de vue
esthétique, cette adaptation thoracique déforme
peu l’harmonie des proportions thol’aciques, qu’elle
ne fait qu’imposer la marque de l’acte utile et de
l’exercice normal à l’organisme, ce qui est une loi
d’esthétique architecturale et anatomique. Au contraire,
la respiration prise par le diaphragme sur le
ventre, outre qu’elle est antiphysiologique et malsaine
par le refoulement des organes abdominaux
sur les organes renfermés dans le bassin, outre
qu’elle est rendue pénible par le port du corset
serré à la taille, cette respiration est pénible à observer
chez la femme par la danse apparente du ventre,
que dissimulent mal les vêtements et qu’ils accentuent
parfois.
Elle se manie moins, au point de vue de la dépense
exigée par· le chant; elle est moins abondante et
moins réglée, et, comme elle a à lutter contre la
résistance des organes qu’elle gêne et refoule,
comme elle ne se maintient que par leur complaisance
vite limitée, elle ne peut s’exercer que par
un usage forcé et imposé, parce que anli naturel.
Une femme, – et c’est surtout pour les femmes
que celle respiration diaphragmatique si pro,née
est dangereuse, – si elle s’exerce à respirer ainsi
dans le sens verlical, c’est-à-dire de la poitrine
vers le ventre, s’exerce en réalité à abaisser son
foie, à étirer son estomac vers le bas, à se décrocher
les reins et à les rendre mobiles et flo.ltants,
à tasser sa masse intestinale sur la vessie, sur la
matrice et sur les ovaires ; la matrice s’incline, ou
s’incurve ou descend. Le jeu n’est pas sans danger,