15 LES SOUS-MARINS A TRAVERS LES SIÈCLES

« quail (1203). Gaubert alla entre deux ealLx aYec ses pols de terre
(< plein de feu d'artifice et. étant arriYé en un moment à la palissade, il (( la mit toute en feu. 1l'En 1372 les franco-espagnols cmployèrenl le même moyen pour incendier quelques nlisseaux de la flotte de lord Pembroke (1). Mais il est éYident que ce moyen était trop insuffisant et trop dangereux, surtout depuis la découYertc dC's armes il feu. · pour qu'on n'ait pas cherché un mov. en de dérobe r!? -- - - · ~ plus longtemps les plongeurs à la Yuc - - ' ,ït'l!~ de l'adYcrsaire. C'est en 1536, dans le ~ -- - livre Re militari. de Végèce (2) que l'on rencontre, pour la première fois. des appareils permettant ou cmblant permcHre de séjourner sou:-; l'eau. On y Yoil, en cffeL, lroi::; per::;onnagcs marchant au fond de la mer : le premier, cuirns:sé, et casqué. combat des monslrcs marins (Yoir fig. l ). On ne peul YOir aucun instrumenl lui permellant de rc!:ipirer sous l'eau. cl ce dessin semble aYoir plutôL été inspiré par l'imagination de son auteur que par la copie d'un appareil existanL réellement. Le second (Yoir fig. 2.), en reYanche reYêlu d'un vête1nenl coJhnt Fip-.L - C:h en1li1'r comhnttant ~ou.-.. r~au . < ' < > (13Il1I. na t. de R e 111 ilitan, de \ egecc,
tient, appliqué contre sa bouche, unf’ Ré~errn t52.i
::-.orle de bouteille munie de deux tubes dont l’un, sc1Tanl éYidemment
à amener l’air frais, sort de l’eau, tandis que l’autre, dcstiué
lrÇs probablement à éYacuer l’air des poumons, plonge dans
l’eau. Ici on esL sorti, semble-t-il , du domaine de la fantaisie et
on conçoit très bien, qu’à la rigueur, des hommes exercés aient pu
prolonger, ayec cet instrument, leur séjour sous l’eau. · Peutèlrc
même les plongeurs de Lucullus et de Saladin se serYaienl-ils dB
cet appareil! Enfin, le troisième, qui tient à la main un poisson (voir
fig. 3), a la tête complèlcmenL enveloppée d’une sorte de cagoule
hermétiquement fixée sous les aisselles cl dont le sommcl est relié à
(1 r:o/lecfion des mémoires relali/s à !Jfis!oire de France, p:w PETITOT. Pari~, 1819.
(‘? Bibliolhèf[ue nalionale, H~scn·e 2ë/.!.- Traduction : Hé~c1·1·e 2:J\J.