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23 LES SOUS-MARINS A TRAVERS LES SIÈCLES

1< Je Yous en fais part, parce que j"ai pris plaisir à m'informer <' :rnprès des descendants de Drebbel, en particulier auprès de l'intcl" ligent médecin qui est marié avec sa fille, comment il était possible " que des personnes, sans y èfrc accoutumées, puissent rester si « longtemps sous l'e.au sans suffoquer, et même, comme me disait la « susdite personne, sans éprouver aucun mal. On me répondit qne « Drebbel était d'avis qu'une partie de l'air seulement, la qainfo « essenlia, comme disent les chimistes, servait à la respiration, et << qu'après la consomption, la parce tie plus grossière qui restait, le cc cc cadavre 11 de l'air, n'était pas cc capable d'alimenter la flamme « vitale siégeant dans le coeur n (1). Et Boyle continue par la digression suivante, que nous donnons par curiosité, bien qu'elle s'écarte ~n peu de notre sujet. 1< Par conséquent, pour autant <1 que j 'ai pu le constater, il avait, « outre l'invention mécanique du « vaisseau, un certain liquide chi « mique, requis spécialement au c1 secret de la navigation sous « marine. Dès qu'il apercevait que cc la partie pure de l'air avait été cc consommée, trop gâtée par la « respiration ou saturée par la Fig. 6. - Cloche ù plon?eur de Halley. (1690). (Bibl . nat., Chimie pneuma(ique, Brizé-Fradin, Héserve 30,054.) A. cloche. - /J. plongeurs assis sur un banc circulaire. - C. tonneau contenant de l'air comprimé alimentant l'intérieur de la cloche. - D. plongeur ·en comn1unication avec l'air intérieur de la cloche. 1< transpiration de l'équipage, il s:tvait, en ouvrant une bouteille dudit « liquide, amener immédiatement dans l'atmosphère impure la quantité « d'air vital nécessaire à pouvoir respirer pendant quelque temps (2). « Je il'ai pas envie d'examiner s'il le faisait en éloignant ou en « précipitant les yapeurs plus grossières, ou bicn~:l'une autre manière (1) On ne peut qu'ètre frappé de celte explication que Drebbel donnait de la composition de l'air, qui ne devait être découverte que bien longtemps après; car, en somme, et quoiqu'il leur donnàt d'autres noms, ce grand savant prévoyait que le fluid e élastique indispensable à la vié était composé d'oxygène, le comburant par excellence (la quinla essentia ) et d'azote, le gaz neutre incapable d'entretenir la combustion \le radav1·e de l'air). (2) Certains autem;; modernes prétendent que l'invention de Drebbel pour rcnouoeler la quinta essentia n'était autre chose que de l'air comprimé. On a même été jusqu'à dire que e'était de l'oxygène comprimé.