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par di \·erses personnes qui en voulaient à son secret, une nouvelle
letlre patente, dont il existe aux archives du ministère de la Marine,
deux exemplaires, l’un sur parchemin, signé par la reine et par de
Lionne (1) et l’autre, imprimé, lui accorda une protection significative
avec défense, à quiconque, de s’approcher de sa patache à moins de
300 brasses.
Barrié opéra, en effet, le S?uvetage d’une partie du matériel d’un
navire naufragé il Dieppe. Nous n’avons pu nous procurer d’autres
détails sur l’appareil dont faisait usage Jean Barrié et qui semble,
cependant, avoir été une sorte de cloche ·à plongeur.
Nous ne citerons encore que pour mémoire, les travaux du P. Fàbre
qui emprunta les idées du P. Mersenne et de Casimir Siemenowicz
qui, en 1650, dans son «Ars !lfagna Artillerioe n (2), préconisa l’emploi
d’artifices sous-marins, mais ne parla pas de les faire manoeuner
par des plongeurs.
Nous nous conlenlerons de signaler, aYec !”évêque Wilkins (3), un
certain Darrieux dont, malgré son nom bien français, nous ne pouvons
donner l’origine, et qui aurait trouvé, vers cette époque, un moyen de
séjourner sous l’eau fort longtemps. << Tandis que 10 pieds cubes ne
« permettront à d'autre plongeur de vivre plus de 30 minutes, dit
« Wilkins, lui, par le moyen d'une cavité n'ayant pas plus de 2 on
« 3 pieds de diamètre, en avait assez pour six heures et pouvait
« se serYir d'une chandelle. n
Nous parlerons donc, maintenant, du navire étrange construit
en 1653, à Rotterdam, par un Français, nommé de Son, el dont nous
donnons le curieux dessin, emprunté au Cabinet des Estampes de la
Bibliothèque Nationale (4) (voir fig. 8 et 10). '"
Yoici "d'abord la traduction de l'inscription anglaise que l'on peut
lire au-dessous de ce dessin :
« La forme · \Taie et parfail e du vaisseau exlraorùinairc Ltîti ù
« Hotlerdam en 1653.
« L'inYente~r peut entreprendre de détruire cent vaisseaux en un
