La police municipale de Nice s’est sentie “offensée” de ne pas avoir été saluée par le gouvernement après l’attentat du 14 juillet qui a tué 84 personnes sur la promenade des Anglais.
La police municipale de Nice a “perçu comme une offense” le fait de n’avoir pas été citée par les ministres de l’Intérieur et de la Défense lors d’une conférence de presse organisée après l’attentat du 14 juillet, dénoncent leurs syndicats mercredi 20 juillet dans une lettre ouverte à Manuel Valls.
“C’est ensemble que les policiers municipaux et les policiers nationaux ont procédé à la neutralisation du terroriste en sauvant des centaines de vies humaines (…) c’est grâce à la réactivité et à l’action de la Police municipale de Nice que le terroriste a pu être neutralisé en moins d’une minute”, ont-ils souligné.
Dans cette lettre ouverte, les syndicats réclament plus de moyens pour la police municipale, à l’image de leurs collègues nationaux. Ils demandent notamment le même armement que les policiers nationaux et le droit de porter leur arme en dehors du service.