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Réfrigérants. Turbines à vapeur

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Ejecto-condenseur système W-L. En
modifiant légèrement les dimensions des pompes
à vide, système \Vestinghouse-Leblanc que
nous avons décrites (N° 89) on peut créer d.-s
éjecta-condenseurs condensant la vapeur d’échappement
et évacuant à l’extérieur les produits
de la condensation. Ces appareils (fig.
346) fonctionnent comme les pompes à air; ils
sont établis pour les vitesses de 1440, 960 et
720 tours par minute, construits pour des capacités
de 500 jusqu’à 10.000 Kg. et au delà de
vapeur à l’heure. Ils sont conseillés pour les
turbines à vapeur et les machines à vapeur à
grande vitesse.
Les figures 34 7 et 348 donnent deux schémas
d’installation, l’un avec amorçage de
l’éjecto-condenseur à la vapeur, l’autre avec
amorçage à l’eau sous P.ression.
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une hauteur de 10 m, leur base a 1 m. 50 à 2 m.
de large; quant à la longueur, elle n’est pas
limitée, mais ne se fait pas en général inférieure
à 10 m. L’importance de ces réfrigérants
dépend de la quantité d’eau et des différences
de température à obtenir.
On oriente, quand cela est possible, la grande
face du réfrigérant perpendiculairement à la
direction générale du vent qui souffle dans la
région. ·
Les réfrigérants à cheminée, qui sont moins
encombrants que les précédents, sont les plus
employés. Ils se composent d’une haute cheminée
de bois, en forme d’obélisque, et ou-
~’ ig. 3;9
93. REFRIGl;:RANTS. – Quand on est limité
pour la dépense d’eau de refroidissement
on se sert d’installations appelées réfrigérants
qui ont pour but d’abaisser à une température
convenable les eaux ayant déjà servi
à la condensation, pour les utiliser à nouveau.
Le réfrigérant le plus simple consiste en une
sorte de pyramide formée de branchages entremêlés
et peu serrés de façon à permettre
une circulation d’air intense. L’eau est amenée
à la partie supérieure dans une sorte de
gouttière percée de trous d’où l’eau tombe en
pluie fine et s’écoule, goutte à ·goutte de branche
en branche jusqu’à la partie inférieure où
elle est récupérée dans une canalisation.
L’air circulant naturellement entre les fagots
enlève :1 l’eau une grande partie de sa
chaleur. En général, cette circulation naturellr
d’air suffit mais lorsque, pour des raisons
de dispositions locales, ce courant d’air
est insuffisant, on H recours à une circulation
artificielle au moyen de ventilnteurs ou de
souffleries. Ces réfrigérants ont, en général,
Yerte pa·r le haut. Les parois réfrigérantes
sont disposées à la partie inférieure de la
cheminée et se composent d’une série de lattes
en jalousie sur lesquelles l’eau tombe en pluie.
La base de la cheminée est ouverte à l’air libre.
Les vapeurs dégagées par l’eau chaude montent
à la partie supérieure de la cheminée
rléterminant un puissant appel d’air de la
base de la cheminée vers le haut; cet air passe
à travers toutes les lattes, se mêle intérieurement
à l’eau en la refroidissant et en condensant
une partie de la vapeur qu’elle rencontre.
La vapeur non condensée monte, une partie
se condense le long des parois, le reste s’échappe
à l’air libre et est perdu. Ces pertes
se remarquent par un nuage de vapeur s’échappant
de la cheminée. Elles sont peu importantes
et seraient d’ailleurs difficiles à éviter,
à moins de complicatic.ns sans intérêt.
On voit dans la figure 349, une installation
de condensation par surface avec réfrigérant;
dans cet exemple, les pompes de circulation et
à air sont placées dans la salle des machines.

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