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PARTIES DES MACHINES
Matières employées dans l’établissement des machines
Introduction
UTILITE DE CETTE ETUDE. – Nous venons d’apprendre sur quels principes fondamentaux reposent tous les mécanismes: avant de voir l’application de ces principes aux machines, nous étudierons ici les différentes matières premières que le mécanicien sera conduit à employer. Car c’est par la connaissance de ces corps, de leurs propriétés, de leurs qualités mécaniques, et aussi des moyens plus ou moins longs et plus ou moins couteux qui servent à leur fabrication, qu’il pourra choisir, pour chacune des pièces dont est composée une machine, la matière qui conviendra le mieux. Un simple exemple permettra de montrer combien il est nécessaire que ces matières soient bien appropriées à leur objet. Ainsi un piston de machine à vapeur est une pièce lourde et de forme compliquée : nous le ferons en fonte, métal bon marché et qui, par le moulage se prête aux formes les plus difficiles; la tige de ce piston, au contraire, ne pourra pas être en fonte. Il faut ici un métal résistant : nous emploierons donc l’acier, et même un certain acier rendu encore plus résistant par le procédé du forgeage. Inversement d’ailleurs le mécanicien, quand il construira les différentes pièces de ses machines, devra leur donner des formes et des dimensions répondant aux propriétés des matières premières qu’il aura choisies. Nous sommes donc amenés à étudier de très près ces matières. dont les plus importantes de beaucoup sont les métaux. Les autres ne sont à vrai dire que des matières accessoires en mécanique; les plus employées sont le bois, le cuir, le chanvre et le lin, le caoutchouc et l’amiante.
