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Appareils de sûreté – Soupapes

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composent une chaudière : bouilleurs,
ro:-p upérieur, corps inférieur, dont le diamètre
e t supérieur à 50 centimètres, sont
mllilÏe de trous d’homme. Un trou d’homme
e t une ouYerture ovale (fig. 133) de 30 centimètres
sur 40 centimètres – ces dimensions
con tituent un minimum – qui permet à un
homme de rentrer dans la chaudière pour la
nettoyer et la débarrasser des dépôts d·e tartre
qu’occasionne la vaporisation.
Fig. i33
La fig. 133 r eprésente un trou d’homme avec
son tampon de fermeture. Autrefois, les trous
d’homme étaient ménagés d:ms des pièces de
fonte, mais la fonte étant un métal très cassant,
on l’a de plus en plus abandonnée. Les
trous d’homme et leurs tampons se sont ensuite
faits en acier coulé, métal beaucoup plus
doux que la fonte. L’acier coulé a toutefois un
inconvénient, c’est d’être très poreux. Aujourd’hui
on fait presque exclusivement les trous
d’homme, leurs tampons et les brides de serraae
en acier embouti. On obtient ainsi par
l’embouti age des pièces très légères et très
rë i tante . .
On interpose un joint en matière plastique,
caou chouc par exemple, pour obtemr, par le
erra e du tampon contre le trou d’homme,
une étanchéité absolue.
l\ppareils de sûreté
38. Le décret du 9 octobre 1907, qui régit en
France les appareils à vapeur, impose. sur les
chaudières les appareils de sûreté suivants :
Deux soupapes de sûreté (art. 7);
‘Cn manomètre (art. 9) avec sa bride de 4 centimètres
de diamètre et de 5 millimètres
d”épaisseur pour vérification;
L”n clapet de retenue d’alimentation (artie
10 ·
Un robinet d’arrêt de vapeur (art. 11);
ux indicateurs de niveau de l’eau, dont
e- un tube de niveau muni d’un proteccontre
les éclats de verre en cas de rup-
13).
Appareils de sûreté – Soupapes – 77
Pour les groupes générateurs composés de
deux ou plusieurs ~haudières, le même décret
impose un clapet ou soupape de retenue sur
toute prise de vapeur correspondant à une
conduite de 50 centimètres carrés de section
intérieure, pour éviter, en cas d’avarie, que la
vapeur provenant des chaudières restées
saines ne reflue vers l’appareil avarié. Cette
soupape ou ce clapet est disposé de manière
à se fermer automatiquement dans le cas où le
sens normal du courant de vapeur viendrai! à
se renverser.
L’article 16 du même décret impose sur
toute chaudière à vapeur ainsi que sur tout réchauffeur
d’eau, sécheur ou surchauffeur de
vapeur, que les orifices des foyers, les boîtes
à tubes et les boîtes à fumée, soient p.ourvues de
fermetures solides, établies de manière à empêcher,
en cas d’avarie, les retours de flamme
ou les projections d’eau et de vapeur sur les
ouvriers.
Ce même article 16 du déeret du 9 octobre
1907 dit que dans les chaudières à tubes d’eati
et les surchauffeurs, les portes de foyers et
les fermetures de cendriers seront disposées
de manière à s’opposer automatiquement à la
sortie éventuelle d’un flux de vapeur. Des mesures
doivent être prises pour qu’un semblable
flux ait toujours un écoulement facile et
inoffensif vers le dehors.
39. SOUPAPES DE SURETE.- Une soupape
de sûreté (fig. 134) est un appareil qui · a pour
but de permettre le dégagement d’une certaine
quantité de vapeur quand la pression dans la
chaudière tend à depasser une limite déterminée.
La soupape de sûreté comporte : un
corps de soupape ou piètement P qu’on fixe
par rivetage ou boulonnage sur la chaudière
en interposant une feuille de cuivre qu’on
mate pour faciliter l’étanchéité. La tubulure A
est donc en communication permanente avec
l’intérieur de la chaudière. La f.ermetur:e de
cette tubulure est faite par une soupape S reposaLt
librement sur une tige ::onique. Un levier
L, articulé en 0 et portant en D un contrepoids,
presse par l’intermédiaire du pointeau p sur
la soupape S pour faire équilibre à la pres1sion
intérieure de la vapeur. On conçoit que si la
pression de cette vapeur dépasse une certaine
limite déterminée par la section de la soupape,
la valeur du poids D, la longueur des
bras du levier Op et OD, crtte pression arrivera
à vaincre l’effort du poids, et la soupape
se soulèvera très légèremer.t, ce qui permettra
à de la vapeur de sortir de la chaudière. Le
décret du 9 octobre 1907 prescrit, pour les
:10uvelles installations, des soupapes mm1ies
de dégagement pour éviter des accidents.

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