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Manomètres SOUPAPES A ECHAPPEMENT PROGRESSIF

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40. SOUPAPES A ECHAPPEMENT PROGRESSIF. – Les soupapes ordinaires ont l’inconvénient
de très peu débiter de vapeur, car
leur levée est toujours extrêmement faible.
Pour permettre un plus fort débit, on a imaginé
les soupapes à échappement progressif.
La fig. 135 représente une soupape Godron.
C’est l’un des plus anciens modèles de soupapes
de ce genre. La soupape repose sur deux
sièges: un siège circulaire extérieur A D et un
siège circulaire intérieur B C. Dans l’état où
la soupape repose sur son siège comme la re-
Fig. 135
présente la figure, la pression de la vapeur
n’agit que sur l’espace annulaire A B et C D.
Dès què la pression voulue est atteinte, la soupape
se lève et il y a écoulement de vapeur.
Dès l’instant qu’il y a écoulement de vapeur,
la pression statique baisse et aussitôt la soupape
retomberait sur son siège, mais; du fait
de la levée, tout l’espace circulaire B C qui,
précédemment, n’était pas soumis à la pression
de la vapeur, y devient soumis. Par suite,
si la pression diminue du fait de >l’écoulement
de la vapeur, la surface offert.. à cette pression
augmente et l’on conçoit qu’on puisse déterminer
les diamètres A D- Pi B C de telle sorte
que la soupape puisse rester levée pendant un
temps beaucoup plus long qu’une soupape ordinaire.
Le canal F a précisément pour but de
permettre l’échappement de la vapeur au fur
et à mesure que par suite d’un rodage imparfait
de la soupape, le fluije tendrait à se répandre
dam’i la cavité intérieure, la soupape
étant au repos.
Fig. 136
Soupape Dulac. Cette soupape, qui est
aussi à échappement progressif, est représentée
fig. 136. On obtient la persistance de levée
par la forme particulière donnée à la soupape.
Le jet de vapeur vient fraJl11er contre la face
inférieure incurvée de la soupape, il e t dévié
et s’écoule contre les parois courbes da
corps en frotfant énergiquement contre le cône
qui surmonte la soupape. La déviation de la
veine de vapeur et le frottement contre le cône
assurent une levée suffisante.
La fig. 137 montre que la soupape est enveloppée
dans une enceinte ovoïde d’où la vapeur
s’échappe à l’extérieur par une tubulure
latérale.
Cette construction, de la Maison Muller et
Roger, est conforme à l’articl6 7 du décret du a octobre 1907.
41 . MANOMETRES. – Un manomètre est
un appareil destiné à indiquer la pression de la
vapeur à l’intérieur de la chaudière. Le manomètre
le plus usité en France est le manomètre
Bourdon. Cet appareil est constitué essentiellement
par un tube à section elliptique enroulé
suivant un arc plus ou moins grand de
circonférence. A l’une de ses extrémités, ce
tube est mis en communication avec l’intérieur
de la chaudière. Son autre extrémité est reliée
à un secteur denté commandant et amplifiant
les mouvements d’une aiguille indicatrice se
déplaçant devant un cadran gradué. La pression
intérieure de la chaudière, en agissant
dans le tube, tend à le dérouler, et la déformation
qui en résulte est transmise et amplifiée
par l’aiguille indicatrice. Plus la pression est
forte, plus la déformation du tube est prononcée.
Fig. 138 Fig. 13!1
Les tubes ell iJ?tiques de manomètres sont
soudés à l’étain a leur extrémité; on s’arrange
donc pour que la vapeur n~ vienne pas .d~r~ctement
dans le tube, ce qm pourrait deterwrer
la soudure. Pour cela, on monte le manomètre
soit à l’extrémité d’un tube roulé en
cor de chasse (fig. 138), soit à l’extrémité d’un
tube en siphon (fig. 139). De cette manière, les

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