Chaudière Niclausse

s’appuyer intérieurement sur l’espace plein qui
sépare les fenêtres du tube bouilleur. Cet
espace correspond à la cloison médiane du collecteur.
La c·alotte évasée du tube de circulation
est fixée au bouchon avant du tube bouilleur
au moyen d’un lanterneau; il s’en suit que
lorsqu’on dévisse le bouchon avant, on sort le
tube directeur.
Tous les tubes sont interchangeables, facileμient
amovibles et remplaçables facilement.
Les collecteurs sur lesquels se fixent les tub~s
sont des pièces rectangulaires en acier doux
étir.é, placées verticalement et divisées en deux
compartiments verticaux par une cloison parallèle
aux faces avant et arrière. Le compartiment
avant sert de descente d’eau et le compartiment
arrière de montée de vapeur. Le~
faces avant et arrière du collecteur sont percées
de trous coniques dans lesquels viennent
se loger les cônes correspondants des tubes vaporisateUJrs;
la cloison médiane est traversée
librement par le tube bouilieur et correspond à
J’espace qui sépare 1es deux fenêtres du tube.
Bien que les diamètres des deux cônes du tube
bouilleur soient sensiblement les mêmes et que
les efforts qui tendent à snrtir et à rentrer le
tube soient de ce fait à peu près équilibrés, le
constructeur a établi une barrette de sûreté (fig.
29) en forme d’étrier, qui appuie sur le bouchon
avant du tube et le maintient emboîté sur
le collecteur, dans le cas où des chocs ou des
vibrations viendraient à l’ébranler.
La partie supérieure des collecteurs est munie
d’une bride vissée ou venue de fonte qui
sert à les relier au récepteur de vapeur par l’intermédiaire
d’une bague biconique. La fixation
est as·surée par deux boulons.
La partie inférieure des collecteurs est
réunie à des tuyaux de faible section, appelés
clarinettes qui servent à opérer la vidange et
les extractions de fond.
Sudv·ant l’importance de l’installation, les
colleoteurs comportent un nombre variable de
tubes. Le nombre d’éléments v.arie aussi suivant
l’importance de l’installation 1),
2° Récepteur d’eau et de vapeur. – Le récepteur
d’eau et de vapeur (fig. :n a et b), sur
lequel les collecleurs viennent se
fixer, est un réservoir cylindrique
eu tôle d’acier doux. Il a la même
longueur que la façade du générateur.
A la partie supérieure se trouve
un dôme dans lequel se fait la prise
de vapeur.
La partie inférieure du récepteur
comporte une pièce résistante de
tôle d’acier emboutie nommée piètement
dans les trous coniques de laquelle
pénètrent les bagues biconiques
servant à assurer les joints
avec les collecteurs. Les fonds emboutis
du récepleur sont généralement
inversés pour permellre le
rivetage de l’exlérieur, à la machine.
A l’intérieur du récepteur de vapeur
se trouve le détartreur (figure
31 b) qui se compose d’une auge en
tôle mince, dans laquelle vient déboucher
la lance d’alimentation;
l’eau projetée en goullelelles est en
contact intime avec la vapeur et
son échauffement produit la précipitation
d’une partie des sels calcaires contenus
dans l’eau, qui se déposent au fond du
(1) MM. F . & A. N1cuuss•, ont élabli par des
expériences très intéressantes les lois suivanles. qui
pe~vent s’appliquer non seulement à leurs ~baudi~res,
mms encore à tous les generaleurs ruullilubulmres.
l ‘ Pour une chaudière ayant un rapport de urface
de chauffe à s urface de g1·ille determmé quelle que
soit l’allure de combustion, la Yaporisation de ehacun
des étages, garde sensiblement le même pour
cent de la vaporisation total e.
2’ La vajrnrisalion pour cent de chacun des 12
étages de a chaudière expérimentee est: Z-2,3; 14,8;
10,84 ; 8,57; 7,43; 6,74 ; 6, 14; ;),59; 5,01; 4.56; 4, 15; 3,78.
3″ Les 3 rangées inférienres qui reçoiYcnl direçtement
le rayonnement du fo.rnr el qui représenten t
7 fois 1/ 2 la s Ut·face de grille, lourni sse nL sensiblement
50 ‘/0 de la product10n totale .
4’ Sauf dans des cas très exceptionnels, il n’y a
pas interèt à rechercher les rapports de surface de
chauffe à surface de grille supérieurs à 40.