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Chaudière Niclausse

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24 – Chaudière Niclausse
Le fourneau est constitué par des murs en
briques réfractaires. Les plaques porte-tubes
correspondant chacune à un collecteur sont
placées contre la façade arrière de la tôlerie
pour supporter l’extrémité libre des tubes vaporisateurs.
Dans l’intérieur du faisceau tubulaire sont
installées des chicanes pour forcer les gaz à
suivre un parcours déterminé qui en assure le
peignage par les tubes bouilleurs. Ces chicanes
sont constituées par des tubes de serrurerie
reposant simplement sur les tubes et obturant
le passage entre deux tubes bouilleurs voisin;;.
Le ramonage des tubes se fait au moyen
d’une lance raccordée au récepteur par un
flexible.
Dans les foyers chauffés à la main, les portes
dont le nombre varie suivant la largeur de ces
deirmiers, sont suspendues par un axe fixé à
leur partie supérieure et s’ouvrent de dehors
en dedans; elles sont ,équilibrées par un contrepoids
extérieur de sorte que leur manoeuvrc
se fait sans .aucun effort; d’un coup de pelle,
le ch.auffeur peut ouvrir la porte qui reste dam;
cette position jusqu’à ce que, le chargement
étant terminé, elle soit refel’mée par un second
coup de pelle donné sur le contrepoids.
Cette disposfüon présente en outre l’avantage
que si, par exception, une pres·sion venait
à s’établir dans la chambre de combustion,
cette pression aurait pour effet de refermer
immédiatement la porte.
Le cendrier, toujours vaste, est muni de
portes suspendues également sur un ax·e horizontal,
qui se trouve au tiers de la hauteur à
parrtir de !’.arête supérieure; ces portes peuvent
rester oüvertes à la demande et suivant l’activité
de la combustion, au moyen d’un secteur
denté et d’un verrou; d’un coup de pelle on
peut fermer cette porte et la disposition adop- ·
tée est encore telle que cette dernière se ferme
automatiquement sous l’action d’une pression
développée dans le cendrier.
4 ° Les accessoires: robinetterie de sûreté,
comportent en plus des appareils ordinaires un
régulateur au~omatique d’alimentation (fig. 32). ·
Cet appareil se compose d’une soupape équïlibrée
qui reçoit d’un flotteur les mouvements
de fermeture ou d’ouverture des passages de
l’eau.
Le flotteur se meut verticalement dans le récepteur
d’eau et de v.apeur, il transmet ses
mouvements par le levier G à une tige horizontale
H. ·
Cette tige, en tournant sur elle-même, transmet
son mouvement, piir l’intermédaire du curseur
décrit ci-dessous, à une tige H’ placée
dans son prolongement. Cette dernière commande
la fermeture ou l’ouverture de la soup.
ape double équilibrée C par le petit levier J
fixé sur elle.
L’eau refoulée par les pompes alimentaires
ttrrive par la tubulure K dans la chambre L,
elle passe par les orifices découverts par la soupape
double, et se rend au clapet de retenue
du générateur en sortant par la tubulure M.
En marche normale le niveau de l’eau doit se
maintenir ~ une hauteur constante dans le générateur.
Le réglage de l’appareil se fait de la manière
suivante quand la chaudière est en fonctionnement:
Sur la tige H se trouve fixé un levier N portant
un cadre à glissière dans lequel se meut
un curseur F commandé à main par une vis à
croisillon O. En tournant ce croisillon de
gauche à droite, le curseur F descend en entraînant
l’extrémité d’une biellette P, fixée à
la tige li, laquelle se déplace d’une quantité
angulaire pour la même position du flotteur et
de la tige H. Ce déplacement ferme la soupape
équilibrée C et l’ouvre en manoeuvrant le croisillon
0 en sens contraire.
Un contre-poids fixé à l’extrémité du levier
N équilibre les divers organ·es.
Le niveau normal dans le récepteur doit être
en dessous de l’axe du récepteur d’une quantité
égale au _l_ du diamètre intérieur de ce ré-
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cepteur.
On règle l’immersion du flotteur en faisant
glisser le contre-poids sur le levier N jusqu’à
ce que ce flotteur soit à moitié immergé.
On ne doit plus ensuite déplacer ce contrepoids.
5° Surchauffeur (fig. 27 et 33). – Le surchauffeur
(voir n ° 24) est placé au-dessus du
faisceau vaporisateur; il est composé de tubes
en acier sans soudure divisés en autant d’éléments
indépendants qu’il y a de collecteurs
dans le vaporisateur., Ces éléments sont raccordés
à un.e rampe inférieure et supérieure;
la vapeur saturée arrive par la rampe supérieul’e
et la vapeur surchauffée sort par la
rampe inf.érieure. Cette position du faisceau
surchauffeur permet une circulation rationnelle
des gaz de la combustion et assul’e aux
différentes allures, une température de surchauffe
sensiblement constante.
Le sectionnement des éléments interchangeables
permet le remplacement rapide de l’un
d’eux, en cas de besoin.
6° Faisceau utilisateur (fig. 27 et 34). – Cet
organe a pour but de porter à une haute température
l’eau d’alimentation avant qu’elle soit
introduite dans le réservoir.
L’utilisateur est composé d’éléments analogues
à ceux du faisceau vaporisateur, à l’inclinaison
et à la longueur près. .
Chaque ëlément est formé d’un collecteur en
acier extra doux sur lequel sont fixés des tubes
en acier sans soudure.
Chaque collecteur est réuni à une rampe
d’entrée et à une rampe de sortie d’eau.

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