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Fermetures de foyer, de cendrier

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rer. Le clapet fermant la conduite, on évite
le retour de la vapeur des autres chaudières
vers la chaudière déchirée. Il est bon aussi
que les clapets soient disposés pour bloquer
une conduite de vapeur au cas où une déchirure
se produirait sur celle-ci.
Le plus anc1en type des . clapets était le clapet
Labeyrie. Cet appareil consistait en une
boîte contenant un boulet placé un peu en contr..,
bas de la conduite. En régime normal, le
clapet restait en place dans le _fond de son logement.
Si une déchirure se produisait, la vitesse
de la vapeur devenant très grande, le
clapet était entraîné et bloquait de lui-même
l’orifice de la conduite du côté où se faisait
l’écoulement. Cet appareil était très difficile à
régler et souvent des fermetures intempestives
se produisaient. On emploie aujourd’hui des
appareils d’un fonctionnement plus sûr.
Parmi les plus employés, nous citerons :
Le clapet Pasquier, construit par la Maison
Muller et Roger (fig. 153 et 154). Cet appareil
comprend un corps principal! D dans lequel
sont placés 2 clapets A et B solidaires l’un de
l’autre et guidés en haut et en bas.
Le mouvement des clapets se communique
par un levier intérieur à fourche et un axe, à
un autre levier e·xtérieur M dont la fourche est
.prise entre les deux embases d’une tige en
acier. Sur cette tige agissent 2 flessorts R et U
que l’on peut tendre au moyen de deux vis inférieure
et supérieure.
Sur l’axe reliant les 2 leviers se trouve calée
une aiguille qui s·e déplace sur le cadran C
et qui indique· si l’un des clapets est fermé et
lequel.
Lorsque l’aiguille est en 0, les deux clapets
sont ouverts. Lorsque l’aiguille est en bas, c’est
le clapet supér~eur qui est fermé. Lorsque l’aiguille
est en haut, c’est le clapet inférieur qui
est fermé.
Fig. 153
Sur le clapet supérieur et sur la tige, sous
le cilapet inférieur, se trouvent fixés deux
doigts qui actionnent chacun un sifflet avertisseur.
L’arrivée de vapeur doit se faire comme
l’indiquent les flèches, sur le clapet inférieur
et sous le clapet supérieur.
Pour régler l’appareil, il faut tendre plus
ou moins les ressorts jusqu’à ce que l’aiguille
soit sur lettre .0 du cadran.
Le ·ressort R est plus fort que le ressort
de façon que· le courant de vapeur n’occasionne
pas une fermeture intempestive du clapet
inférieur lorsqu’on ouvre trop bru quement
une vanne placée sur la conduite en aval
de l’appareil.
Fig. 154
Ce clapet ferme dans les deux sens, soit sur
.Ja chaudière, soit sur la tuyauterie. Le réglage
se fait facile’ment de l’extérieur au moyen des
dieux ressorts R. et U par les deux vis précitées.
Les deux clapets étant solidaires, tout battement
est empêché par la tension des ressorts.
S’il y a rupture, soit en aval, soit en amont de
l’appareil, on est immédiatement averti par
un des sifflets et l’aiguille indique de quel côté
la rupture a eu lieu.
L’axe reliant les deux leviers intérieur et
extérieur sort de l’appareil sans presseétoupe.
Il porte une embase conique parfaitement
rodée sur un siège en bronze. Le joint
est assuré par la pression même de la vapeur.
De plus, un ressort extérieur maintient 1’axe
ei1 place. Cette disposition, qui empêche toute
f.iite, laisse à l’axe de rotation une grande facilité
de marche.
46. FERMETURES DE FOYER, DE CENDRIER.
– TRAPPES D’EXPANSION. –
L’article 16 du décret prévoit que les orifices
de foyers, boîtes à tubes, boîtes à
fumée doivent être pourvues de fermetures
solides. En général, J,es portes de ramonage
sont munies de solid·es barres de fer
transversales. Les portes de foyer et de cendrier
sont munies de portes à fermeture automatique,
c’est-à-dire articulées autour d’un axe
horizontal et disposées de telle manière que si
un flux de vapeur provenant d’une déchirure
de chaudière venait à se rép2ndre dans l’enceinte
du fourneau, ces portes se ferment
d’elles-mêmes; on peut ainsi éviter de graves
brûlures au personnel conducteur. Pour donner
un passage à cette vapeur, on réserve dans
la partie supérieure du fourneau, des trappes
mobiles d’expansion qui sont disposées pour
se soulever sous la pression de la vapeur qui
se répandrait accidentellement dans le fourneau.
La var,eur peut ainsi s’échapper sans
provoquer d accidents.

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