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Machines à vapeur (à Piston)

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cylindre communiquant à sa partie inférieure
avec la chaudière; une tμbulure avec un robinet
permettait d’intercepter l ‘arrivée de la vap.
eur. Le cylindre était ouvert à sa partie
supérieure et un piston communiquait, par
l’intermédiaire d’une tige, son mouvement de
va-et-vient à l’extrémité d’un balancier .dont
l’autre extrémité actionnait la tige de la pompe
d’épuisement.
Quand le piston était à sa partie basse, on
admettait la vapeur, le poids de la tige m entraînait
le balancier et le piston venait occuper
la partie supérieure du cylindre.· A ce moment,
on interceptait l’arrivée de la vapeur
et on injectait de l’eau froide en quantité
·suffisante pour condenser la vapeur; la pression
atmospt.érique agissait alors sur le piston
pour l’amener à la position basse et ainsi de
suite.
B
cylindre, Watt inventa le presse-étoupe tel
qu’il est encore employé aujourd’hui dans
bien des cas; il se composait d’une boîte à
étoupe venue de fonderie avec le fond du cylindre
et dans laquelle on comprimait des
tresses de chanvre suiffées par un chapeau
vissé sur fa boîte.
Dans la machine de Watt, la tige de piston
(fig. 205) est .articulée à l’extrémité d’un b<t·
lancier B qui transforme Je mouvement rectiligne
alternatif du piston en circulaire alternatif
du balancier, qui lui-même le transforme
en circulaire continu au moyen de la bielle
placée à l’autre extrémité et actionne le volant
par une manivelle.
Le piston est à double eff el, c’est-à-dire que
la vapeur agit sur ses deux faces; pour obtenir
cette distribution, Watt imagina un tiroir
plan actionné par le balancier de la machine.
Fig. 205
Au début, les robinets d’admission de vapeur
et d’eau étaient manoeuvrés à la main.
Un enf’lnt, HUMPHREY PATTER, qui remplissait
cette fonction, eut alors l’idée de faire fonctionner
les robinets par la machine elle-même
et inventa ainsi la distribution automatique.
La machine. à vapeur en était à ce point
quand JAMES WATT en 1774 commença ses
études et y apporta de nombreuses améliorations,
perfectionnements qui, pour la plupart,
. se retrouvent encore aujourd’hui.
Il remarqua que .J’eau injectée par le cyliudre
en refroidissait considérablement les parois,
ce qui était une cause de perte de chaleur
et par conséquent d’énergie, et eut alors
l’idée de séparer le condenseur du cylindre.
Watt supprima égalément l’action de la
pression atmosphérique el pour cela il ferma
le cylindre à sa partie supérieure. Pour le
passage de la tige de piston dans le fond du
La poignée m servait à introduire la vapeur
pour fa mise en marche.
Supposons le tiroir à sa position supérieure..
comme la figure l’indique, il découvre l’orifice
d’admission de vapeur à la partie supérieure
du piston, et celui faisant communiquer la
partie inférieure avec le condenseur. Quand
le piston descendra à fin de course, le tiroir
sera à la position inférieure et le même cas
se reproduira pour la face inférieure du
piston .
Le condenseur placé au-dessous du cylindre
se compose d’un récipient où l’on injecte de
l’eau; la vapeur se condense au contact de
l’eau froide en produisant un vide.
Le condenseur est alimenté par une pompe
\V actionnée par le balancier qui maintient un
niveau constant dans un réservoir z où se
trouvent le condenseur et la pompe L du condenseur.

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