Distribution Corliss

vient porter sur la touche X dont la position
est sous la dépendance du régulateur. En oscillant,
le pièce V H L libère l’extrémité Q de la
tige t. Le fonctionnement est le suivant: Le plateau
P se déplace autour de l’axe 0, les biellef>
attachées en D et D’ agissent sur les sabres, le
bras L par exemple pousse la tige t afin d’ouvrir
le tiroir d’admission T, puis la virgule V
frappe la touche X, la tige t est libérée et
ramenée brusquement vers la gauche par
l’effet du ressort de rappel R. Le tiroir se
ferme et la détente commence: Un petit
cylindre à air comprimé G sert de frein pour
le rappel ; Je piston de ce cylindre est fixé à
la tige de commande t, il aspire l’air derrière
lui -par un orifice d’entrée d’air dans son déplacement
vers la droite et refoule l’air au
rC’tour.
Un plateau A, mis en oscillation par la barre
d’excentrique ‘CfUÏ s’articule en B, communique
un mouvement continu d’oscillation aux manettes
F’ F des tiroirs d’échappement. Les manettes
G, G des tiroirs d’admission sont reliées
au plateau A par l’intermédiaire de déclanchements;
la bielle H cst suspendue .à son extrémité,
au moyen d’un ressort J, à un petit
maneton n situé à l’extrémité de la manette G.
Après que le plateau a passé l’un des points
morts du conducteur, la manette G est repoussée
par un ergote faisant corps avec la bielle H.
Fig. 217
L’admission s’ouvre alors et la bielle H va en
s’élevant avec le maneton qui la soutient jusqu’au
moment où elle est arrêtée par une
tige K. La bielle H est alors dégagée d’avec
la manette malgré le ressort J, et un poids P
agissant sur un bras de levier M, ramène brusquement
le tiroir dans sa position de fcrmetu~
e. Le poids forme piston et comprime sous
lm, au moment de sa chute, une certaine quan-
Distribution CorHss à bielles suspendues.
– Ce type figura à !’Exposition de Londres en
1862, mais ne fut employé que vers 1867. La
figure 216 représente le cylindre d’une telle
machine. Le schéma de la distribution est
donné figure 217.
tité d’air qui fait matelas et amortit le choc.
La tige K est sollicitée constamment par un
ressort qui la soulève; son extrémité inférieure
est réglée à la hauteur voulue par l’action du
plan incliné L relié au régulateur et cette position
détermine l’instant de la détente.