Distribution par soupapes. Distribution système du Creusot

Distribution système du Creusot. – La
figure 218 donne la vue extérieure de l’ensemble
du cylindre donné en coupe par la
figure 219.
Distribution par soupapes – 121
La touche e vient en prise avec une de~xième
touche t fixée sur une manivelle m calee
sur l’axe du tiroir et reliée par la tige s au mécanisme
du rappel (dash-pot à air raréfié). Le
régulateur fixe la position de l’axe h pour une
certaine détente par l’action de la tige R attaquant
la bielle U.
Fig. 21!J – Coupe d’un cylindre de machine Corli ss
En T et T1 se trouvent les tiroirs d’admission,
en S et S1 les tiroirs d’échappement. La
barre d’excentrique B actionne la distribution
en communiquant au plateau A dit araignée
un mouvement oscillant alternatif autour du
point O. Le plateau A agit d’une part au moyen .
des bielles ab et a1 b1 sur les tiroirs d’admission
et d’autre part au moyen des bielles c d
et c1 d1 sur les tiroirs d’échappement. Expliquons
le fonctionnement du déclic (fig. 220).
Fig. 220
Un balancier M monté fou sur l’axe du tiroir
d’admission T est relié d’un côté à la bielle a b
et s’articule à l’autre extrémité en p avec une
pièce p q dont l’extrémité q glisse dans upe
coulisse k h oscillant autour du point h. ):,a
pièce p q . comporte une touche e poussée
constamment vers la droite par un ressort r
fixée sur le balancier M.
( Société Gé1iérale de Cons lructious ftfecaniques)
Pendant la marche, le plateau A oscille cl
la bielle ab déplaçant M, l’extrémité p tourne,
entraîne p q dont l’ergot e accroche la touche t
et l’admission se produit. La pièce ‘p q fait
osciller la coulisse k h autour de l’axe h et l’extrémité
q glisse jusqu’à l’extrémité k de la coulisse;
à fond de course p q s’éloigne de la manivelle
m, la .touche t est libérée et m est rappelé
par l’effet de la petite pompe à air agissant
à l’extrémité de la tige s. L’orifice d’admission
se ferme et la détente commence jusqu’à
ce que, dans la marche en sens inverse,
les touches e et t reviennent en prise l’une
avec l’autre.
68. DISTRIBUTION PAR SOUPAPES. –
Depuis une vingtaine d’années, la distribution
par soupapes tend à se substituer aux autres
systèmes de distribution, en vue d’obtenir un
meilleur rendement, car les organes de commandes
dans les dispositifs à soupapes demandent
une bien moins grande dépense d’énergie
que ceux à tiroirs, et on obtient une meilleure
régulation, plus rapide et plus précise,
par suite de la légèreté des organes de la distribution.
Les soupapes agissant comme organes
de distribution présentent l’avantage
d’être accessibles de l’extérieur, ce qui permet
de contrôler leur fonctionnement sans démontage
compliqué. Le mécanisme pour la commande
des soupapes est assez complexe, mais
il peut être très léger, car l’effort nécessaire
à la levée des soupapes est rendu très faible,
par l’emploi de soupapes équilibrées. L’usure
de ces organes distributeurs est toujours minime,
puisque la fermeture se fait par simple
rapprochement ; quant aux déformations par
matage dues aux chutes répétées, elles ne sont
pas à craindre, en raison de l’importance de
la surface qui reçoit le choc, par rapport !t
l’intensité de ce dernier. On emploie généralement
deux soupapes pour l’admission placées
au-dessus du cylindre, et deux pour l’échappe-.