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Un piercing ou un tatouage sont-ils des obstacles à une candidature ? Concours sous-officiers de la Gendarmerie

 

gendarmerie-tatouage

Un piercing ou un tatouage ne font pas obstacle, à priori, à un dépôt de candidature.

Pour cela ils se doivent d’être discrets sur trois plans : le thème, la taille et l’emplacement.

Par ailleurs, le port des cheveux longs est interdit aux militaires masculins.

 

Que dit la loi?

La loi protège les salariés des discriminations liées à l’apparence physique, mais certains métiers interdisent les dessins imposants ou difficiles à cacher.

Bouchers, profs, puériculteurs, responsables RH… Sur les forums spécialisés, les tatoués s’interrogent souvent sur la possibilité d’arborer ou non leurs tatouages au travail. D’autant que la loi reste floue sur le sujet, et qu’aucune jurisprudence dédiée ne vient clarifier le débat.

Si le site Tattoo-tatouage croit savoir que “le tatouage peut encore passer pour un gage de manque de sérieux” en entreprise, le code du travail interdit toute discrimination liée à l’apparence physique: nul ne peut être recalé à l’embauche, sanctionné ou licencié “en raison de son apparence physique”, précise l’article L.1132-1. Dans les faits, une telle discrimination reste toutefois difficile à prouver.

Comme pour les vêtements et piercings, certaines professions prennent d’ailleurs les devants en posant des limites dans leurs règlements. C’est le cas de celles en contact avec la clientèle, ou soumises au port de l’uniforme. Chez Air France par exemple, quidemande aux candidats une “présentation soignée”, “le manuel des règles du port de l’uniforme n’autorise pas les tatouages ou piercings visibles pour le personnel naviguant”, fait savoir la compagnie.

Des circonstances exceptionnelles

Et une fois embauché, un salarié nouvellement tatoué risque-t-il le licenciement? Là encore, difficile à dire. En théorie, un employeur peut demander à son salarié de cacher un dessin très voyant ou qu’il juge susceptible de déstabiliser les clients, comme il peut lui imposer des contraintes vestimentaires. L’avocat en droit du travail Yves Nicol cite sur son blog le cas d’un salarié en bermuda sous sa blouse blanche et celui d’un agent immobilier en survêtement, dont les licenciements ont été validés par la Cour de cassation.

Mais à la différence du vêtement, un tatouage ne peut être ôté du jour au lendemain. Selon Yves Nicol, “il faudrait vraiment des circonstances très particulières pour qu’un licenciement notifié en raison d’un tatouage interdit dans l’entreprise, soit considéré comme fondé: tatouage imposant, très visible et impossible à cacher, au contenu choquant ou agressif, incompatible avec une fonction de contact direct avec une clientèle luxueuse, etc.”.

Un commentaire

  1. Le probleme de la fonction publique reste exactement le meme que dans le privé. Tout dépends si tu auras contact avec le public, l’ouverture d’esprit de tes supérieurs, etc..

    Oui je travaille dans la fonction publique, j’ai tres peu de contact avec le public donc ca passe bien pour moi. Toutefois, je suis “grillée” en ce qui concerne un changement de poste éventuel. C’est un choix à faire, et si possible le faire une fois qu’on est titulaire.. car il y a de plus en plus de contractuel, dont le contrat n’est pas renouvellé pour de multiples raisons…

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