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Devenez chauffeur d’élus! Fonction Publique Territoriale

chauffeur elu

Un chauffeur confirmé dans une société privée peut gagner 3.000 à 4.000 euros par mois. Cela peut se monter jusqu’à 7.000 euros par mois à l’Assemblée nationale, maison particulièrement généreuse.

Fonction Publique Territoriale

Catégorie C

Filière Technique

Conditions d’accès :

  • Concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie
  • Mise en stage directe pour les cadres d’emplois de catégorie C en fonction du grade (2e classe)

Réunions de travail avec des partenaires ou des élus locaux/nationaux, inaugurations, évènementiels, visite inter-services, immersion sur le terrain…, les élus locaux se déplacent régulièrement pour exercer leur mandat politique. Pour faciliter l’organisation de leur transport, un chauffeur peut être à leur disposition. Zoom sur cette fonction à part entière.

Anticiper pour mieux s’adapter

Le chauffeur dispose d’un planning hebdomadaire des déplacements à réaliser la semaine suivante (hors ajustement de dernière minute). A partir de ces informations,  il organise les parcours qu’il aura à effectuer. La généralisation des GPS et des outils d’aide à la navigation a grandement simplifié ce travail de préparation. Aujourd’hui, le temps de trajet et l’itinéraire à suivre est calculé de façon instantanée. En parallèle, il s’assure du nettoyage et de l’entretien courant du véhicule (pression et usure des pneumatiques, plein de carburant, état des optiques et des essuie-glaces, vérification des niveaux…). Il gère notamment le calendrier des révisions et des contrôles techniques. Son objectif : disposer d’une voiture propre et en mesure de rouler à tout moment. Cette attention est complétée, avant chaque départ, par un rapide tour du véhicule. Ainsi, en semaine ou le week-end, en journée comme en soirée, le chauffeur est totalement opérationnel.

Chauffeur d’élu : Assurer les déplacements mais pas seulement…

Conduire l’Elu « sans incident » à son lieu de rendez-vous est la priorité. Vigilance, anticipation des dangers, conduite en souplesse, bonne connaissance des axes routiers et des itinéraires « bis », sont indissociables pour garantir la sécurité de l’Elu et le bon déroulement du trajet. Libéré de toutes contraintes routières, ce dernier peut alors transformer son temps de transport en temps de travail.  La voiture devient son bureau où il peut s’imprégner des dossiers en cours, rédiger des notes ou passer des appels téléphoniques. A ce titre, la fonction de chauffeur implique un devoir de réserve et de secret professionnel très fort. Discrétion et disponibilité sont les qualités incontournables pour occuper ce poste et instaurer une relation de confiance.
Arrivé à « bon port », le chauffeur poursuit sa mission. Une fois sur le terrain, il se tient à la disposition de l’Elu et veille à son « confort » en se préoccupant notamment de ses affaires. Toujours joignable par téléphone, le chauffeur doit savoir réagir rapidement en cas d’aléas et de changement de programme.

De manière générale, s’agissant des longues distances, les élus privilégient les transports en commun surtout quand le prorata distance/temps est significatif.

Le métier de chauffeur d’élu c’est :

  • apprécier la conduite automobile
  • disposer d’un sens de l’orientation
  • faire preuve de discrétion
  • être disponible (forte contrainte horaire) et avenant
  • s’adapter à toutes les situations
  • porter une tenue vestimentaire correcte (costume-cravate)
  • optimiser les temps d’attente (prendre connaissance de l’actualité…)

Le véhicule, principal outil de travail du chauffeur

Le chauffeur est responsable de son véhicule. Il en assure le « petit » entretien (pression des pneus, niveaux d’huile, lave-glace…) ainsi que le nettoyage, intérieur comme extérieur. Tout doit être propre et opérationnel à n’importe quel moment. Il doit être en mesure de détecter le moindre dysfonctionnement et, le cas échéant, gérer le suivi des réparations. Au quotidien, il renseigne le carnet de bord du véhicule.

Une grande partie de sa mission vise à conduire, dans le cadre de leurs fonctions, des personnes à leurs rendez-vous professionnels. De courte comme de longue distance, les trajets ne sont jamais les mêmes et peuvent avoir lieu de nuit comme de jour, week-end et jours fériés compris. Ce métier nécessite donc une grande disponibilité, avec des amplitudes horaires importantes.

Maîtriser les outils de navigation tels que le GPS, la lecture d’un plan… et avoir le sens de l’orientation sont indispensables pour préparer les parcours et arriver au lieu demandé sans « embûches ». Disposer de notions de pilotages notamment en cas d’intempéries, de sécurité routière ou parler une langue étrangère sont des atouts pour ce type de profession.

Un sens du contact prononcé

Au-delà de la conduite, l’aspect relationnel est aussi important. Savoir s’adapter aux différentes personnes susceptibles d’être transportées, connaître leurs habitudes, sont des aspects à ne pas négliger. Être à l’écoute des besoins et savoir y répondre, quelle que soit la situation, font partie des aléas du poste. Être ponctuel et courtois semble également indispensable. Le chauffeur peut avoir en charge les bagages mais aussi la nourriture et les rafraîchissements à « bord ». Il doit donc anticiper et prévoir en fonction des goûts de chacun afin de ne pas être pris au dépourvu.

En somme, exercer ce métier requiert une grande capacité d’adaptation et d’anticipation.

Formation

Il n’existe pas vraiment de formation pour ce type de poste. Disposer du permis B est le seul requis. Dans la fonction publique territoriale, les chauffeurs sont rattachés soit à la Direction générale de collectivité importante, soit à la direction des moyens.

Ces agents appartiennent au cadre d’emplois des adjoints techniques territoriaux (catégorie C) ; le premier grade étant accessible par voie directe sans concours. Le concours d’adjoint technique de 1re classe est quant à lui accessible par concours, externe, interne ou de 3e voie (en se prévalant d’expériences antérieures).

Les postes sont peu nombreux et très prisés. Les heures supplémentaires sont monnaie courante.

Les modalités de recrutement des conducteurs territoriaux de véhicules

La nomination relève de la seule compétence de l’autorité territoriale. Elle peut intervenir par voie :

  •  de mutation (conducteur titularisé dans une autre collectivité territoriale dont les agents sont soumis au même statut) ;
  •  de détachement (fonctionnaire de catégorie C pouvant être détaché dans le cadre d’emplois des conducteurs territoriaux, dans les conditions prévues par l’article 15 du décret n° 88-555 du 6 mai 1988 modifié) ;
  •  directe dans l’un des trois grades (c’est-à-dire sans concours), à condition d’être titulaire :
  1.  du permis de conduire B tourisme, en vue d’un recrutement au grade de conducteur
  2.  du permis C poids lourds ou C1 super lourds, en vue d’un recrutement au grade de conducteur spécialisé de premier niveau
  3.  du permis D transports en commun, en vue d’un recrutement au grade de conducteur spécialisé de second niveau
  •  d’avancement après réussite à examen professionnel pour l’accès aux grades de conducteur de 1er et 2ème niveaux et de chef de garage.

Les candidats recrutés sur un emploi d’une collectivité ou d’un établissement public sont nommés stagiaires par l’autorité territoriale investie du pouvoir de nomination pour une durée d’un an. Les agents qui, antérieurement à leur nomination, avaient la qualité de fonctionnaire, sont dispensés de stage à condition qu’ils aient accompli deux ans au moins de services publics effectifs dans un emploi de même nature.

La titularisation des stagiaires intervient à la fin du stage par décision de l’autorité territoriale. Lorsque la titularisation n’est pas prononcée, le stagiaire est soit licencié, s’il n’avait pas préalablement la qualité de fonctionnaire, soit réintégré dans son grade d’origine. Toutefois, l’autorité territoriale peut, à titre exceptionnel, décider que la période de stage est prolongée d’une durée maximale d’un an.

9 commentaires

  1. Bonjour
    J’aimerais savoir comment s’inscrire pour accéder en fonction de chauffeur
    Très cordialement

  2. Bonjour,

    Je souhaiterai savoir comment s’inscrire pour accéder a cette formation de chauffeur pour haute autorité.
    Très cordialement.

  3. Je voudrais devenir chauffeur pour les ministres, comment faire pour y travailler dans se secteur.

  4. Bonjour,

    Je souhaiterais savoir comment m”inscrire pour ce concours en externe?
    Cordialement

  5. bonjour je souhaiterai recevoir de l aide pour connaitre mieux ce métier

  6. Bonjour,

    Je souhaiterai savoir comment s’inscrire pour accéder a cette formation de chauffeur pour haute autorité.

    cordialement.

  7. Bonjour.
    Je me permets de vous écrire je voudrais changer de métier car j ai ami qui travail au ministère des affaires étrangères a paris comme chauffeur .
    Et il ma donner envie d être chauffeur aussi.
    Il me dit pas car il la signé une chartre confidentiel. Cela fait 20 ans de collectivité
    Mon numéro de portable 0682107214

  8. bonjour j aimerais savoir comment faire pour intégrer cette formation de chauffeur pour haute autorité .
    cordialement

  9. Je souhaiterais savoir comment postuler en tant que chauffeur d’élus sur Poitiers.Cordialement

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