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Forgeage des obus 291

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horizontal de prise d’air, ce dernier portant un
robinet d’admission. Le creuset est recouvert
d’une hotte circulaire en tôle avec porte de
chargement pour le combustible. Cette hotte. est
prolongée par un tuyau formant cheminée.
0 0 0 0 0
Fabrication mécanique des rivets et boulons.
– Les rivets sont fabriqués mécaniquement
de -la manière suivante: les tiges d’acier
de sections convenablc>s sont coupées de longueur
à la cisaille, puis chauffées à une extrémité
dans le four ; quand celle-ci est portée
au rouge, l’ouvrier prend la tige avec des tenailles,
trempe dans l’eau l’extrémité opposée
à celle qui doit former la tête, place la pièce
dans la matrice de la frappeuse
el forme la Lêle à la machine.
L’ouvrier expulse alors le rivet
ainsi formé. ·
La fabricalion des boulons
s’effectue d’une façon analogue;
la lêle étant faite à la frappeuse,
l’ouvrier forme le corps à la machine
à forger en introduisant
avec des tenailles la pièce entre
les étampes. La bavure du boulon
est ensuile enlevée à la machine
à ébarber.
FORGEAGE DES OBUS (t)
164. Nous terminons ce chapitre
par quelques indications sur
le forgeage des obus, opération
dénommée quelquefois improprement
«emboutissage». Prenons
comme exemple la fabrication
d’un obus explosif de 75 mm. Cel
obus (fig. 638) est constitué par
un tube cylindrique dont Je
fond épais s’appelle culot, et
F’ig. 638
Obus explosif
Cranç. de 75 mm
(
1 l Voir le «Génie civil» du 20 Novembre 1915 (Lome
LXVII, n• 21) «La Fabricalion des ohus, par Ch.
Dantin».
Forgeàge des obus – 291
dont l’avant est une partie ogivale sur laquelle
se visse _la fusée. bn appelle ceinture du projectile
la bague de cuivre saillante que l’on
place en avant du culot, et qui se moule dans
les rayures du canon pour donner à l’obus
son mouvement de rotation.
Le vide intérieur de l’obus s’obtient soit par
forgeage, soit par forage. Le forage utilise tout
le métal du lopin pour faire l’ébauche ; dans le
procédé v.ar forage, on creuse le métal à l’aide
d’un outil, et par suite on perd en copeaux
toute la partie centrale du lopin. Le premier
procédé est le plus avantageux au point de vue
production, qualité et économie, mais il nécessite
l’emploi de presses hydrauliques à percer
et à tréfiler. Examinons ce mode de fabrication
par forgeage.
Le métal de l’obus est de l’acier mi-dur au
carbone fabriqué au four Martin. En sortant du
four, l’acier est coulé en lingots, puis laminé
en barres cylindriques de 82 mm de diamètre
et de 2,50 m. de longueur. Enfin ces barres sont
tronçonnées pour donner les lopins de longueur
convenable.
: 1
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Fig. G~9
Lopin pour la Calll”icalion ù”un o’.1us de 7;, millimèlres
Perçage et tréfilage. – Les lopins (fig. 639)
d’abord chauffés dans un four à sole inclinée
à une température de 1000 à 1050°, sont ensuite
grattés avec soin pour détacher l’oxyde et enfin
sont introduits dans une matrice où ils subissent
la pression d’un poinçon vertical fixé au
Vig. 6l0
Forgeage d’un obus de 75 millirnètres
L Lopin M malrice P poinçon E ébauche
JJiston de ‘la presse hydraulique (fig. 640). Le
lopin qui a rempli la matrice s’écoule entre
la matrice et le poinçon, et on obtient ainsi l’ébauche
(fig. 641). En même temps qu’on relève
le· poinçon, un extracteur spécial solidaire du
piston de relevage fait SQrtir l’ébauche.

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