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Dispositions générales d’un atelier de forgeage – 293

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Avant d’effectuer l’ogivage proprement dit,
on chauffe le corps d’obus sur une longueur
de 50 à 60 mm. pour l’ogivage à la . presse, et
de 80 à 90 mm. pour l’ogivage qu pilon. On uti·
lise un four spécial très allongé tel que le~
flammes viennent seulement au contact de
l’extrémité des obus placés dans les alvéoles
du four (fig. 646).
Ogivage par colffage à l’aide d’une presse
– D’un seul coup de piston, on obtient le pro·
fil voulu en coiffant l’ébauche par ·une matrice
(fig. 647).
Fi~. f)t.j
l\lalrice cl’ogivage il la presse
Ogivage au pilon par étampage horizont.
al. – On voit sur la fig. 648 que l’enclume b
porte une demi-matrice et la tige p du marteau-
pilon l’autre demi-matrice. On enfonce
progressivement le corps d’obus entre ces
deux pièces au moyen d’une vis et d’un volant.
Dispositif sché111 ali11uc de l’ogivage au pilon
Les obus ogivés subissent ensuite un traitement
thermique (trempe suivie de revenu)
a.yant pour but d’augmenter l’élasticité et la
resistance du métal. Enfin, ils sont passés aux
différentes opérations d’usinage, et de finissage
sur le tour et subissent un essai à la pression
de 1400 Kg. Âprès ceinturage, pastillage
et marquage, ils sont vérifiés avec soin, puis
envoyés aux établissements où se fait le chargement
en explosif.
Pendant la guerre de 1914-1918, aux Etats-·
Unis, la Curtis Manufacturing C0 de SaintLouis,
a mis au point un procédé simplifié
pour la production des ébauches d’obus de
gros calibres de 203 et 234 mm. en une seule
opération de forgeage à la presse.
Dispositions générales
d’un atelier de forgeage
165. INSTALLATION D’ENSEMBLE. – Un
atelier de forges présente plusieurs lignes de
forges; les lignes latérales comportent des
forges simples ou doubles qui se trouvent presque
adossées aux murs de l’atelier; les lignes
médianes comprennent des forges à quatre
feux. Des lignes d’enclumes sont disposées
parallèlement aùx forges et à faible distance
de celles-ci pour permettre un travail facile
de forgeage et de soudage. Entre les. forges
qui ne sont pas à égale distance les unes des
autres, sont établis les marteaux-pilons de
faible puissance . qui sont employés très fréquemment
(marteaux-pilons à bielle et à ressort,
marteaux-pilons automatiques, petits
marteaux à simple effet). Cet ensemble comprend
la première partie de l’atelier particulièrement
réservée au travail à la main. La
deuxième partie est constituée: 1 ° par les
marteaux-pilons et les presses de moyenne
et de forte puissance; 2° par les appareils de
manutention qu’ils nécessitent; et 3° par les
fours à réchauffer. Ces derniers peuvent être
disposés latéralement, les marteaux-pilons et
les appareils de force étant installés dans la
partie centrale de l’atelier. La boulonnerie
forme un petit atelier à part et comprend les
appareils décrits plus haut.
Appareils de levage. – Le transport et Ja
manoeuvre des pi~ces s’effectuent à l’aide de
potences et de grues (N° 239).
Les potences sont constituées par un triangle
metallique dont le montant vertical peut
tourner dans deux douilles. Sur le bras ·inférieur
roule un galet muni d’une chape soutenant
une tige à crémaillère et à crochet. Ce
dernier soutient les pièces d’acier que l’ouvrier
transporte de la forge au pilon.
Les grues sont de puissances diverses:
t.000 kg, 2.000 kg, 5.000 kg, 10.000 kg.
Elles ne présentent ·pas de particularités remarquables
et sont en général, analogues à
tous les appareils du même genre employés
pour les manoeuvres de force dans les ateliers.

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