Analyse des charbons

On distingue aussi, pour un même charbon,
e pouvoir calorifique inférieur, qui est celui
ob enu sans condensation de la vapeur d’eau
produite par la combustion de l’hydrogène
contenu dans la houille; et Je pouvoir calorifique
supérieur, qui est celui obtenu la vapeur
étant condensée et sa chaleur de vaporisation
étant par suite récupérée.
La différence entre les ·deux pouvoirs calorifique
représente environ 200 à 300 calories
1 kilo de houHle.
déterminer le rendement en «pour
d’un générateur de vapeur, il faut évien
choisir entre l’un des deux. ·
Les ans sont partagés sur l’opportunité de
e?~e le pouvoir supérieur ou le pouvoir
eneur.
La détermination du pouvoir calorifique du
charbon se fait au moyen de l’obus calorimétrique
de MAHLER. .
Obus calorimétrique de Mahler (1).
Principe de l’appareil: Dans un obus à
parois résistantes, on place une matière
combustible : on ferme exactement I’enceinte,
on introduit ensuite de l’oxygène sous une
pression convenable. Si l’on immerge ensuite
l’appareil dans l’eau d’un calorimètre, et si
l’on enflamme le combustible par un artifice
quelconque, le charbon brûle complètement et
p1·esque instantanément, et l’eau formée par Ia
c::im.bustion de l’hydrogène se condense sur les
parois de Ja bombe. La chaleur dégagée se
transmet alors, sans aucune déi;>erdit10n; à
· u du calorimètre, et il est facile de l’esti;
ner. comme dans toutes les opérations calo-

• • dan le cas présent, eu égard à la rap”
• é de l’expérience, la plupart des correé
·o – en usage dans les laboratoires de phy- .
·que denennent négligeable-s : par exemple,
c e qui proviennent de l’évaporation de
reau et de •aria lions de la température de la salle.

La pression de l’oxygène est déterminée
la condition que la combustion soit foucomplète.
Un excès d’oxygène est touindispensable.
,,or le- combustibles solides, liquides et
_ure de leur pouvoir calorifique, par
1 eenieur civi l des l\lines.
Analyse des charbons – 95
Pour vérifier que la condition est remplie,
il suffit d’ouvrir la bombe et de constater que
la matière essayée s’est intégralement transm

formée en eau et en acide carbonique. Ainsi
on démontre l’absence de l’oxyde de carbon~
en faisant passer les· gaz, après la combustion,
dans un laveur à potasse qui retient l’acide
carbonique, puis dans
un tube de verre garni
d’oxyde de cuivre au
rouge. Les gaz en sortant
de ce tube, ne doivent
pas blan chir l’eau
de baryte.

Description de l’appareil (fig. 190 à 192).
L’appareil se compose essentiellement d’un
obus B; d’un calorimètre C, d’une enveloppe
isolante et d’un agitateur m.
L’obus, en acier s_upérieur doux forgé, a une
capacité de 654 centimètres cubes environ.
Les parois de la chambre de combustion ont
~ millimètres d’épaisseur.