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Chaudières à tubes de fumée

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avec des tubes lisses- De distance en distance,
une armature (fig. 7), constituée par un cer·
cle de fer, maintenait la rigidité de ces foyers
et assurait leur résistance à la pression extérieure.
Toutefois – et l’expérience l’a montré
– cette manière de faire était très dangereuse
parce que, si pour une cause quelconque le
foyer ne pouvait résister à la pression, il se
déchirait auprès des cercles rigides et il en
résultait de formidables explosions. Aujourd’hui,
on n’armaturP. plus ces foyers par des
Dans les chaudières de navires, nour l’installation
desquelles ‘ l’emplacement est très li.
mité, on augmente encore la surface de chauffe
en terminant les tubes foyers par une plaque
tubulaire sur laquelle viennent se fixer de
nombreux tubes de fumée.
6. CHAUDIERES A TUBES DE FUMEE
(proprement dits). – L’inconvénient le plus
important des chaudières à tubes de flammes
est leur grand encombrement en plan. Pour
pouvoir loger une surface de chauffe importante
dans un espac·e restreint, on a créé les
chaudières à tUJbes de fumée. L’origine de ces
chaudières remonte à l’année 1828, époque à
laquelle MARC SEGUIN, Dkecteur du Chemin de
fer de Saint-Etienne à Lyon, imagina sa chaudière
tubulaire pour les locomotives. Depms
ce temps, l’emploi des tubes de fumée s’est
développé dans la construction des chaudières
industrielles, et on peut dire que toutes les
chaudières d’aujourd’hui – en laissant de côté
les chaudières à tubes-foyers – sont soit à tubes
de fumée, soit à tubes d’eau. Parmi les
plus importants types, citons les chaudières
suivantes:
~’ig. 8
cercles rigides, mais on leur donne la résistance
nécessaire à la pression extérieure en
ondulant la tôle (fig. 4). Cette dernière manière
de faire a le grand avantage que si le
foyer cède sous la pression, il s’affaisse sur
lui-même avec une grande souplesse, et il n’en
résulte aucun accident. Ces chaudières à foyer
ondulé sont aujourd’hui très employées dans
l’industrie. Elles peuvent vaporiser 20 à 25
kilogrammes d’eau par heure et mètre carré
de surface de chauffe. Elles se construisent
avec 1, 2 ou 3 foyers intérieurs suivant leur
puissance.
7. CHAUDIERES FRANÇAISES SEMITUBULAIRES
A DEUX BOUILLEURS. –
Ces chaudières dérivent de la chaudière simple
à deux bouilleurs et de la chaudière tubulaire
Seguin. Le corps cylindrique est terminé par
ùes fonds plats sur lesquels sont fixés un granrl
nombre de tubes. Ce type de chaudière e~t
certainement l’un des plus répandus en France.
La figure 8 représente une chaudière semitubulaire
de la Maison Leroux et Gatinais, à
Paris, avec dispositif de circulation Montupet
qui permet une plus grande vaporisation horaire

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