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Fonte malléable 263

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ble et en ce qui concerne l’enlèvement des
poussières. La fig. 536 représente une de ces
chambres · de décapage, d ans lesquelles l’ouvrier
n’est aucunement gêné par les poussières,
et dans lesquelles le sable utilisable n’est pas
perdu, mais ramené automatiquement dans 111
ventilateur à jet de sable.
b.-Nous dirons quelques
mots du décapage
au tonneau, à propos
de la fonte malléable.
c. – Décapage à l’a- •
cide. – Cette méthode,
dans laquelle les pièces
sont plongées dans un
bain d’acide sulfurique
étendu jusqu’à ce que
la croûte sableuse qui les
recouvre soit dis!>Oute
et tombe au fond du bac,
est peu économique et
assez délicate. Elle- ne
convient que lorsqu’il
faut enlever du sable
cuit extrêmement adhérent,
ou lorsque la surface
des pièces pourrait
être détériorée par la violence du sable, c’est-àdire
dans des cas assez restreints.
Ebarbage. – L’ébarbage des pièces, avonsnous
dit, est l’opération ayant pour objet
de débarrasser les pièces de fonte, des pro-
Fig. 531 – Machine à couper les coulées
( Bonvillain et li once l’a y )
tubérances auxiliaires indispensables pour la
roulée et qui restent adhérentes après la pièce
démoulée, tels que trous de coulée, évents, masselottes,
montées, canaux de distribution, im-
Fonte malléable – 263
portants surtout dans le moulage en grappe,
etc.; et aussi de faire disparaître les cordons
plus ou moins importants qui viennent de fonte
au droit des joints des châssis, quel que soit
le soin qu’on ait pris de parfaire ces jomts.
On débarrasse les pièces des masses auxiliaires,
soit en les faisant sauter à coups de
Fig. 536
marteau, soit grâce à des machines spéciales :
machines à couper les coulées (fig. 537) qui
sont des organes absolument analogues aux cisailles
utilisées en grosse chaudronnerie ; ma- ·
chines à· scier les coulées qui sont de simples
scies circulaires à métaux du genre de
celles employées pour le tronçonnage des barres
dans la construction mécanique.
Les bavures des joints, et celles subsistant
après le travail précédent, sont enlevées au burrn
à main ou au burin pneumatique ou bien
grâce à une meule émeri ou lapidaire.
Ces ma.chines, constituées par des meules en
émeri ou en corindon, tournant à grande vitesse
autour d’un axe horizontal, sont analogues
à celles que nous étudierons dans les chapitres
relatifs au travail à l’atelier de chaudronnerie
et d’ajustage, et qui servent au dégrossissage
des tôles et des pièces mécaniques. Elles enlèvent
les bavures avec une grande rapidité,
mais comme elles produisent beaucoup de poussières,
il est nécessaire de prendre à leur égard
les précautions indiquées P.lus haut au sujet
du décapage, c’est-à-dire d entourer la meule,
sauf sur le secteur de travail, d’une gaine ou
hotte en tôle dans laquelle se fait l’aspiration
d’un ventilateur.
D’ailleurs, pour éviter les inconvénients inhérents
à ce travail d’ébarbage, qui produit beaucoup
de déchets et constitue beaucoup d’encombrement,
on doit le prévoir dans un atelier spécial,
situé à part dans l’ensemble de la fonderie,
à proximité des magasins de pièces terminées
ou des quais de livraison.
II
Fonte malléable
138. Nous avons dit précédemment que la
présence d’une quantité importante de carbone
dans la fonte ordinaire, si elle avait pour
résultat heureux d’abaisser le point de fusion
de ce métal, entraînait d’autre part une diminution
considérable de sa ténacité, une augmentation
excessive de sa fragilité et une absence
à peu près totale de sa malléabilité.
Pour combiner les avantages de coulage fa

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