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Installatlons de compression d’eau et d’air

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lottes qui, lors de la rupture de la tige, empêchent
les morceaux d’être projetés au loin. Pendant
la pose, on arrête la balan·ce grâce à la
roue D située sur l’arbre C. On place ensuite
la pointe marquant la tension, au moyen d’une
vis entre la baguette, et on met le poids G à la
position initiale grâce à la roue E qui agit par
l’intermédiaire d’une roue dentée, d’une roue
à chaîne et d’une chaîne visible sur la figure.
Lorsqu’on libère la balance, la tige est soumise
à l’action du levier h à l’extrémité duquel on
déplace le poids jusqu’à la rupture; à ce moment,
l’aiguille M que l’on a soin de surveiller
continuellement revient brusquement au zéro.
L’épreuve entière, y compris la pose de la tige,
ne demande pas plus d’une minute.
En multipliant la traction par la flexion, on
obtient des chiffres de comparaison pour la résistance
des pièces de fonte qui sont soumisès
à la pression et au choc, et on peut, par un
choix judicieux des ·matières premières, augmenter
la qualité de la fonte produite en se
basant sur les résultats donnés par les épreuves
de solidité.
D – Installations de compression
d’eau et d’air
136. Les recherches faites pour économiser
le travail manuel et le remplacer par le travail
mécanique plus puissant et moins onéreux, ont
conduit à utiliser l’énergie de l’eau sous pression
et celle de l’air comprimé.
Tandis que pour les gros efforts, machines à
mouler, engins de levage, on préfère l’énergie
hydraulique, on emploie surtout l’air comprimé
pour actionner les outils. Ces deux genres
d’installations existent donc souvent côte à côte
dans les fonderies et y rendent de très grands
services.
Installations hydrauliques. ~ Outre les
tuyauteries spéciales aux deux genres d’énergie,
hydraulique et air
comprimé, qui réunissent
les organes de production
aux organes d’utilisation,
les installations hydrauliques
comprennent simplement
une pompe foulante
et un accumulateur
(voir Tome I, N° 521).
La pompe foulante peut
être actionnée électriquement;
elle agit sur un réservoir
comportant un
piston qui se déplace
dans un cylindre, ce piston
est chargé d’un poids
de 1.000 à 5.000 kilos (fig.
533). La pompe refoulant
l’eau sous le piston soulève
lentement le piston
et son contrepoids. Si on
prend une dérivation en
un point quelconque de
la tuyauterie partant du
réservoir, le poids baisse
brusquement de la quan- Fig. 533
tité correspondante.
Installations d’air comprimé. – Elles se
composent simplement de compresseurs d’air
alimentant une tuyauterie générale d’air comprimé,
sur laquelle sont des prises d’air correspondant
aux différents outils à commander.
Les compresseurs sont à un ou à plusieurs
cylindres. Les compresseurs monocylindriques
conviennent bien jusqu’à 5 à 8 kg; pour des
pressions supérieures, il est préférable d’employer
les compresseurs à deux degrés, dans
lesquels il y a un cylindre pour la basse et un
pour la haute pression. .
Nous renvoyons le lecteur à la 3• Partie de ce
TITRE IV.
Le type de compresseur monocylindrique
vertical de 8 m3 environ de production d’air à
l’heure convient parfaitement pour les petites
fonderies.
Les outils à air comprimé utilisés dans les
fonderies sont: les pilons, les vibrateu.rs, les ciseaux
ou marteaux d’ébarbage, et quelques machines
à démouler. Ils marchent généralement
à une pression de 5 à 6 atmosphères.
=:s:uw.;~mc
. 1:
Fig. 534
Le vibrateur (fig. 534) est un outil dans lequel
la pression de l’air agit sur u!le d~s fac~s
d’un piston formant marteau, tandis qu on utilise
la réaction d’un ressort, afin d’obtenir une
série de vibrations rapides que cet appareil
transmet à la plaque modèle sur laquelle on
l’applique. De cette façon on parv,ient ~ .ébranler
le modèle dans le sable et a faciliter le
démoulage; cette série de petites vibrations
rapides étant beaucoup moins sujette à détériorer
le moule que les secousses que donnent
les mouleurs, pour obtenir à la main le même
résultat.
Les pilons sont des outils à air comprimé
remplaçant les anciens pilons à main. Ils affectent
la même forme que ceux-ci, et servent à
tasser · le sable d’une manière uniforme. Les
plus employés ont de 25 à 18 crri de course.
Le travail avec ces outils se fait tranquillement
et sans chocs. Pour pilonner de grands
châssis, on se sert de pilons beaucoup plus
puissants, portés par une grue ou par un pontroulant,
et dirigés par un ouvrier.
Les cisea11x, burins ou marteaux d’ébnrbnl!e,
dont nous avons un exemple fig. 535 rendent de
très grands services dans les fonderies.
Enfin, les outils à soulever à air comprimé
sont employés dans les fonderies pour lever
les châssis, ainsi que les creusets pleins. Ils se
distinguent par leur action régulière et sans
chocs et par leur faible consommation d’air.
La vitesse de la montée est réglable, comme
celle de la descente. Les appareils peuvent être
fixés dans toutes les positiofü, et il est impossible
que la charge tombe, mème si le tuyau
d’arrivée d’air se rompt brusquement.
Pour les grandes hauteurs de levées, on emploie
de préférence le treuil ou le palan à air
comprimé, dans le·squels le mouvement alter

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