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L’ATELIER – L’USINE

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Les pièces métalliques devant entrer
dans la composition des machines ou dans la
constitution des appareils utili&és industriellement
proviennent de sources différentes.
Tantôt, pour les pièces de formes complipliquées,
elles sont venues de fonderie, coulées
dans des moules en sable ayant épousé la
forme de modèles en bois ou en métal; et elles
sont alors fondues: en fonte de fer ordinaire
pour les pièces à résistance normale, en fonte
d’acier pour celles qui doivent supporter des
efforts plus importants ou présenter des qualités
spéciales de perméabilité magnétique, en
fonte malléable pour les pièces de faible épaisseur
devant unir à la facilité de coulée de la
fonte un peu de la malléabilité de l’acier, en
bronze de différentes ténacités ou en laiton
pour celles qui ont à subir des frottements ou
des chocs ou résister de façon particulière à
l’oxydation, en aluminium pour celles dont la
légèreté est la condition primordiale.
Tantôt, pour les pièces de forme encore
assez comI?liquée mais devant supporter de
grosses fatigues ou assurer une sécurité absofue,
elles ont été forgées à chaud: elles sont
généralement en acier plus ou moins résistant
et façonnées alors au marteau à main, au pilon
ou à la presse hydraulique, ou bien matricées
si le nombre et la forme des pièces de même
type à fabriquer permettent l’établissement
d’une matrice.
Tantôt elles sont constituées par des barres
profilées, des t11bes étirés ou soudés, des plaque.~
laminées et planées de fer, d’acier, de
cuivre et d’autres métaux encore, qui auront été
découpés, cintrés, emboutis, rivés ou matés
dans l’atelier, par les outils et selon les procédés
de la chaudronnerie.
Tantôt enfin, elles seront découpées dans
la masse même du métal par des outils d’acier
mus par des machines-outils de type et de
puissance divers, sans qu’un traitement antérieur
ait été appliqué à la barre laminée.
Dans l’atelier d’ajustage elles subiront ainsi.,
avec des pièces provenant de la fonderie, de
la forge ou parfois de la chaudronnerie, l’usinage
final qui permettra de leur donner les
cotes exactes demandées par le dessin et, s’il
est nécessaire, après une ultime rectification
à la main, de les assembler complètement, de
les monter les unes sur les autres, afin de constituer
la machine, telle qu’elle soit prête à
fonctionner.
Ainsi le travail à l’atelier s’effectue principalement
dans · quatre grands ateliers distincts
que l’on peut grouper ainsi: FONDERIE, FORGE,
CHAUDRONNERIE, AJUSTAGE, et dont nous allons
étudier le personnel, l’outillage, la machinerie
et le fonctionnement général.
Le rôle et l’importance de chacun de ces
ateliers dépend évidemment du genre de construction,
de fabrication, qui est le but de
l’Usine dont ils sont partie intégrante.
Tout d’abord, ils ne coexistent pas nécessairement
dans la même entreprise. Il y a une
quantité d’établissements industriels qui n’ont
pour objet que la fonderie des pièces mécaniques,
la plus grande partie d’entre eux ne
s’occupent d’ailleurs que de la fonte des pièces
d’un métal déterminé: fonderie de fer, fonderie
d’acier et de fonte malléable, fonderies
de bronze, de laiton, auxquelles est souvent
réunie celle d’aluminium; de même les
maîtres de forge, sauf dans quelques grandes
usines, bornent-ils leur rôle industriel à la
production de pièces telles qu’elles sortent du
pilon ou de la matrice et ce n’est que ces dernières
années qu’un certain nombre de forges,
mettant à profit l’énorme puissance productrice
des tours dégrossisseurs à l’acier rapide,
livrent aussi des pièces forgées, ébauchées ensuite
à l’outil; enfin la chaudronnerie constitue
dans la généralité des cas, une industrie tout
à fait distincte et autonome.
Mais la fonderie et la forge sont en général
les fournisseurs de l’atelier d’ajustage, qu’elles
lui soient réunies dans la même entreprise, ou
qu’elles constituent des entreprises séparées,
car la plupart des pièces sortant de ces deux
nremiers ateliers passent dans celui-ci pour
être usinées, travaillées, de façon quelconque.
Certes, quelques-unes de ces pièces, dites
brutes de forge, ou brutes de fonderie restent
telles qu’elles arrivent des ateliers où elles ont

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