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Mesure de la puissance des moteurs 230

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expérience, des effets d’inertie se produisent,
ils sont faciles à discerner sur le graphique
et ne peuvent se confondre avec les courbes
interprétatives des phénomènes qui se passent
clans le cylindre du moteur.
A la hauteur à laquelle le piston se meut, le
cylindre de l’enregistreur est pourvu d’une
circulation d’eau qui le maintient à une température
convenable pour empêcher le grippage
du piston.
La chambre d’explosion des moteurs d’automobiles
ayant un volume e.xtrêmement réduit,
il importe, pour ne pas modifier les conditions
de marche, de ne pas augmenter d’une
façon sensible le volume de cette chambre.
A cet effet, le cylindre est agencé de façon
que le piston se meuve à hauteur du robinet
de connexion.
Une conséquence de cette disposition est
rle réduire à un minimum, en dehors du cylindre
du moteur, le champ d’action des gaz.
Ceux-ci n’ayant aucun parcours sinueux à
effectuer ne- subissent ni perte de charge ni
refroidissement.
La pression des gaz résultant de l’inflammation
d’un mélange détonant, étant fonction de
la température, elle diminue très rapidement
sous l’influence de la moindre cause de refroidissement.
·
114. CALCUL DE LA PUISSANCE DES MOTEURS
A GAZ AU MOYEN DES DIAGRAMMES.
– On peut calculer la puissance
d~veloppée par un moteur à gaz au moyen du
diagramme.
Appelons:
S la surface du piston exprimée en centimètres
carrés
C la course du piston en mètres
n le nombre de tours de la machine par minute
p~· , la pres~ion moyenne obtenue par un calcul
d ordonnee moyenne de diagramme analogue
à celui indiqué N° 111. .
• Pm = 0 m,80 Pm ou pression moyenne eff ectwe
pour tenir compte immédiatement du
rendement mécanique du moteur. (1)
On aura évidemment :
Vitesse moyenne du piston par se·conde
2 c
Vm = ~- X n
fiO
Le travail effectif du moteur – c’est-à-dire
le travail sur l’arbre (2) pour une machine à
quatre temps à simple effet, est :
T chevaux=
S X Pm X Vm S X Pm X Vm
75 X 4 300
, Pour les moteurs à plusieurs cylindres ou
a effet multiple, on multipliera le résultat précédent
par k X z, k étant le nombre de faces
de pistons en travail et z un coefficient éoa.J
à 0,97 pour un moteur à double effet 0°95
pour un triple effet tandem. ‘ ‘
, (‘) Nous emprunlons celle disposilion du cuicui à
1 excellent ouvrage de M. LÉON LETOMBE: <!Les
Moleurs » – Librairie Ilaillière.
(‘)Dans la formule pour machine à vapeur – l’i’ 11 t
– nous n’av?ns pas fait figurer le coelîicienl du
1·endement mecamque, on obtient donc le travail indigué.
Pour avoir le lravail efîeclif il faudrait mullipher
!~ résullal par un coefficient varianl de U.ll8 à
O,V~ su1vanl le Lype de macbine à vapeur, ·
Pratiquement, on peut compter pour les moteurs
industriels sur une vitesse moyenne de
piston de 3 à 4 mètres.
En ce qui concerne les ordonnées moyennes
effectives de diagrammes, on peut tabler sur
4 kilogrammes pour les gaz et 4,5 à 5 kilogrammes
pour l’essence, le benzol et l’alcool.
On pourrait même compter sur 1 kilogramme
en plus si les mélanges combustibles renfermaient
strictement la quantité d’air nécessaire
et suffisante. ·
115. MESURE DE LA PUISSANCE DES
MOTEURS AU MOYEN DU FREIN DE PRONY.
– Le frein de Prony sert à mesurer la
puissance eff ectiue que peut développer un
moteur quelconque. Cette puissance ef[eclive
est celle qu’on trouve sur l’arbre de la machine
et dont on peut effectivement disposer.
Elle est toujours plus faible que la puissance
indiquée, d’une valeur qui correspond à la
pui~sance prise par la machine pour se faire
tourner elle-même.
Le frein de Prony consiste essentiellement
(fig. 465) en un bras de levier qui porte à
l’une de ses extrémités soit un crochet, soit
un plateau sur lequel on peut mettre des
poids. L’autre extrémité comporte une paire
~- ……… -…. l . -. –.. –.. -.. -‘”
p
Fig. -i65
de sabots en bois sur lesquels on peut serrer
plus ou màins une poulie placée sur l’arbre
de la machine à étudier. Le sabot supérieur
porte un entonnoir par lequel on peut introduire
une eau savonneuse très épaisse pour
rafraîchir les sabots pendant la marche.
Le principe -sur lequel repose l’emploi du
frein de Prony est le suivant :
Si r est le rayon de la poulie sur laquelle
on applique le frein ; n le nombre de tours
par minute de la poulie r; le chemin parcouru
par un point de la périphérie de la
2 TI r n
poulie sera par seconde
60
Si on appelle l’effort de frottement en
‘2
kilogrammes de chacun des sabots supposé
concentré au milie1_i de chaque sabot, l’effort
f
total sera 2 – = f.
2
Le travail en kilogrammètres sera donc
(force X chemin parcouru) par seconde :
2Tr x n x r x 1
60
Mais d’autre part si : l est la longueur du
l:>ra!l_ de levier ut~le ctu frein, P le poids placé

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