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La fonderie de la fonte de fer 234

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FONDERIE DE LA FONTE DE FEH; PHÉPAHATION DU MODÉLE j MOULAGE
MACHINES A MOULEH ET A DÉMOULER j COULÉE
FONTE MALLÉABLE FONTE L ‘ACIER – ACIER COULÉ – FONDERIE DE BRONZES, DE LAITONS, D’ALUMINIUM
Les ateliers de fonderie ont pour but de fournir
aux ateliers d’usinage des pièces métalliques
obtenues par fusion. En général, on fabrique
ainsi des pièces qu’il n’est pas facile
ou qu’il n’est pas possible d’obtenir autrement.
La coulée d’un métal en fusion dans des
moules présentant en creux l’empreinte de
la j:>ièce, permet de donner à ces pièces des
formes compliquées qu’il serait impossible
d’obtenir par la forge ou le découpage dans la
masse. En outre, le métal liquide epousant immédiatement
la forme dri. moule, sans perte ni
déchets apprécïables, la fonderie est un procédé
de fabrication extrêmement économique,
et d’autant plus que les mêmes pièces sont à fabriquer
un plus grand nombre de fois, puisque
les frais de création du modèle qui servira
à fondre toutes ces pièces, se repartiront sur
un plus grand nombre d’objets.
La plupart des métaux employés dans l’industrie
peuvent actuellement être obtenus à l’état
liquide, et par conséquent être coulés dans des
moules. Le métal c·oulé le plus répandu est la
fonte de fer, con_stituée, par un mélange de fe~
et de carbure de fer, melange contenant de 3 a
5% de carbone et · des quantités variables
d’autres éléments: siliciQm, manganèse, phosphore,
etc … L’acier qui ne contient que 1 à
3% de carbone est coulé à haute température
et peut également être obtenu industriellement
sous forme de pièces moulé.es. La pratique moderne,
par des procédés thermiques spéciaux,
a créé un coniposé intermédiaire entr_e la fqnte
et l’acier: la fonte malléable, qui joint aux qualités
faciles de coulée de la fonte, unè p”artie
de la résilience de l’acier. Les bronzes et les
laitons, alliages de cuivre et d’étain auxquels
sont joints d’autres corp& en moindre .proportion,
sont également très répandus dans l’industrie
sous forme de pièces coulées. Enfin,
nous termi.nerons cette étude de la fonderie par
un rapide exposé des méthodes de coulée d’un
métal d’applications récentes et de grand avenir:
l’aluminiùm.
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La fonderie de la fonte de fer
La fonte de fer, avons-nous dit, est le
métal coulé le plus répandu dans la construction
mécanique. Il doit l’étendue considérable
de ses applications, d’abord à des propriétés
générales qui lui sont communes avec le fer et
l’acier, propriétés qui ont été étudiées dans la
partie de cet ouvrage réservé à !?examen des
matériaux, et dont les principales sont: la profusion
du minerai, les facilités d’extraction, de
métallurgie, et d’usinage, les excellents coefficients
de travail du métal; ensuite, la fonte
présente le grand avantage d’un point de fusion
relativement peu élevé: 1200° environ, qui
permet l’obtention facile du métal liquide et
sa coulée dans des moules appropriés. Certes
cet abaissement du point de fusion qui a de si
heureuses conséquences quant au développement
de la fonte de fer, n’est obtenu que par
la dissolution dans le fer pur, d’une forte proportion
de carbone, dont la présence en excès
a des résultats tout à fait déplorables quant à
la résilience (résistance au choc) et à la résistance
à la traction de ce métal. Mais c’est à
l’art de l’ingénieur qu’incombe le soin de répartir,
dans l’étude des constructions mécaniques,
les efforts à supporter par leurs différentes
pièces, de façon à ne compter sur les pièces
en fonte q:ue pour résister à des tensions
modérées ou a des compressions qui peuvent
être considérables.
L’art de fondre le fer et de le couler dans
des formes est loin d’être aussi ancien que celui
de la fonte du bronze, qui était déjà connu
des Phéniciens, longtemps avant la naissance
du Christ, que connurent ensuite les Grecs et
les Romains, et qui parvint et fut appliqué en
Gaule dès les premiers siècles de notre ère.
En France, nous trouvons les premières .traces
de l’application pratique de la fonte au
commencement du 13″ siècle et ce n’est qu’au
commencement du 15″ qu’il est question, dam
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