Machines à démouler 249

brides de moteurs à gaz, alors que la plaque
modèle n’en comportait que trois.
Les peignes sont des plaques de tôle ou de
métal blanc qui ont pour but, dans le . démoulage,
d’empêcber complètement le sable de se
séparer du moule, et qui, par conséquent, permettent
le démoulage 11. châssis au-dessus )) .
Ces plaques, comme celles représentees fig.
509, portent exactement découpe le contour de
la partie saillante de la plaque modèle, avec
le moins de jeu possible. Elle reste appliquée
sur le sable par des organes spéciaux, dépoussoirs,
portés par la machine a mouler, tandis
que la plaque modèle se sépare du moule. La
mais0n Bonvillain et Roncerav a breveté des
procéfiés extrêmement ingénieux, permettant
d’obtenir les peignes par moulage, en faisant
un tirage d’épaisseur dans des conditions particulières,
parfois à la même coulée que celle
que donne la plaque modèle, ce qui ~ermet
d’obtenir des peignes de formes compliquées,
formant partie. de modèle, portée de noyau, etc.
Ces procédés tout ·à fait perfectionnés de
moulage, emploient une série d’organes auxiliaires
dits dépoussoirs internes, permettant
de supporter les peignes intérieurs à travers
les interstices du modèle, et par conséquent,
de faciliter le démoulage.
Coulée en grappe. – Enfin, les nouvelles
méthùdes de moulage en série à la machine
grâce aux plaques modèles, ou clichés. ont
permis d’obtenir la « coulée en grappe i> d’une
quantité de pièces dans le même assembh1ge
de moules.
Fig. 510
1
Fig. 5H Fig. 5H
Pour cela, on a imaginé d’utiliser les deux
faces du châssis, c’est-à-dire qu’au lieu de se
contenter de mouler sur une face de deux
châssis séparés les deux facC’s du modèle, et de
réunir les deux châssis, afin d’obtenir le moule
de la pièce (fig. 510), on a pensé mouler à la
fois d’un seul coup, grâce à une ;:>lnque modèle
sur chaque face du châssis les deux moitiés
du .modèle. En répétant cette opération représentée
schématiquement fig. 511 un certain
nombre de fois, on constitue un empilage comme
celui indiqué fig. 512 dans lequel, sauf le
Fig. 513 ~’ ig. 514
premier et le dernier, tous les châssis portent
des empreintes sur leurs deux faces. Les trous
de coulée étant placés en regard, on coule en un
seul jet tout l’a.ssemblage, et on obtient une
~rappe de pièces, comme celles représentées
fig. 513 et 514.
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126. MACHINES A DEMOULER. Les
premières machines •créées sont simplement
des machines à démouler, elles sont encore
très employées dans les petites fonderies.
La démouleuse universelle représentée fig.
515 est une machine très simple et très économique,
construite rar la maison Bonvillain
et Ronceray. Elle se compose d’une lable sur
laquelle on pose le modèle ou la plaque modèle,
la partie en relief en dessous. On coiffe
ensuite Ic modèle d’un châssis et on y tasse
Fig. 515
Démouleus(_ Universellc à pcda le. Opération du démoula«c
( Bonvillain et llonce!’fly ) . ”
le sable à la main suivant la méthode ordinaire.
Une fois le serrage du sable ainsi opéré
à la main, la machine va intervenir pour effectuer
le démoulage. A cet effet, les coins du
châssis se trouvent en contact avec 4 tiges
verticales, dénommées chandelles qui sont solidaires
d’un plateau inférieur, lequel est mû
par le piston d’une presse hydraulique. L’ouvrier
agit donc par une pédale ou un volant,
pour produire le refoulement d’un liquide· dans
le cylindre de démoulage, et par suite l’ascension
des chandelles et du chàssis qui se
sépare sans à-coups du moule et que l’ouvrier
n’a plus qu’à enlever à la main. Comme on le
voit, cette machine démoule moule dessus, selon
l’expression technique usitée en fonderie.
Le démoulage se fait, soit à l’eau de ville, (3
kilos environ sont nécessaires pour les châssis
de poids moyen), soit à l’eau sous pression
fournie par un accumulateur, qui donne environ
50 kg de pression par cm2.
L’eau est partout utilisée pour le démoulage,
à cause de son incompressibilité qui permet
d’obtenir une grande précision et une grande
douceur de mouvement. Elle permet d’ailleurs
un fonctionnement très économique quant à
la force motrice dépensée.