Mesure de la dépression dans les carneaux

L’un des types de J?Yromètres les plus employé
est le pyrometre thermo-électrique à
couple.
On sait que si on soude 2 métaux différents
et qu’on chauffe la soudure, on pourra déceler,
au moyen d’un galvanomètre sensible, une différence
de potentiel appréciable entre les 2
extrémités libres du couple.
C’est sur ce principe qu’est basé le fonetionnement
des pyromètres thermo-électriques à
couple.
Le pyromètre, établi par la Maison Chauvin
et Arnoux pour la mesure des températures
jusqu’à 1600 •, est formé de deux fils, l’un de
platine, l’autre de platine rhodié 10 %, soudés
a l’autogène à l’une de leurs extrémités.
Les 2 fils, isolés l’un de l’autre, sont enfermés
dans une canne en porcelaine doublée
d’une canne en fer.
Le galvanomètre chargé de déceler les courants
thermo-électriques produits sous l’influence
de l’élévation de température de la soudure
est à suspension élastique, ce qui le rend
très sensible. La graduation est faite directement
en degrés centigrades.
Le même appareil peut être fait avec un galvanomètre
enregistreur.
57. MESURE DE LA DEPRESSION DANS
LES CARNEAUX. – La dépression dans les
carneaux d’une chaudière à vapeur est une
donnée importante, car elle est un des· éléments
d’analyse du fonctionnement du générateur.
On mesure cette dépression le plus simplement
en se servant d’un manomètre tel que
celui qui est représenté fig. 108 a.
Il consiste en un tube recourbé en U dans
!..:quel on a versé une certaine quantité d’eau
~!orée. L’une des branches est en communication
par un tube avec l’intérieur de la cheminée
(fig. 108 b) ou du carneau dans lequel
on veut mesurer la dépression.
La dénivellation qui mesnre la dépression
s”é, aine au moyen d’une réglette graduée en
oillimètres.
La fig. 108 b donne la vue du tube raccordé
:. l’intérieur d’un carneau ou d’une cheminée
par un tube rigide de fer ou de cuivre, comme
c la se fait généralement.
On lute naturellement !e rourtour du tube
ri!!i.de qui pénètre dans le carneau ou la cheminée
pour ne pas créer de rentrée d’air.
anomètre Usco. – Parmi les appareils
=ie.surant la dépression, nous devons aussi
e ··onner le manomètre à eau Usco de la Société
des Foyers Automatiques (Roubaix). Cet
appareil permet le contrôle. simultané du lirane
des foyers en trois points: 1 • sous la
grille; 2″ dans la chambre ~e combustion; 3°
à la cheminée.
Le manomètre à eau (< Usco D se compose de
trois indicateurs contenus dans une boite destinée
à être fixée contre une muraille quelr
Jnque.
Chaque indicateur comprend (fig. 193):
l” t.:n tube en cristal A ‘)Uvert à ses deux ex’
:nités; celle inférieure est libre, et celle
‘ rieure reçoit un bouchon de caoutchouc
e ~ é sur le nez d’un robinet à deux voies
ube extérieur en cristal D, formant .
o enr E portant une double gra-
2 en 2 millimètres. Ce flotteur est
taré pour que le zéro commun aux graduations
coïncide avec le niveau de l’eau, au repos,
dans le tube D.

Les robinets étant mis
respectivement en communication
avec les mi·
lieux où l’on désire contrôler
la dépression, il
suffit de noter le chiffre
de chaque graduation
en regard duquel s’établit
le niveau annulaire de
l’eau dans le tube extérieur
D formanl cuvelle.
Il est facile d’estimer
la situation des niveaux
au demi-millimètre
près.
Les observations faites
sur les échelles supérieures
se rapportent à
des pressions, et celles sur
les échelles inférieures, à
· des dépressions.
L’appareil étant à l’abri
des poussières, le nettoyage
des diverses
parties n’est utile qu’à
de longs intervalles. Ce
nettoyage ne présènte,
d’ailleurs aucune difficulté.
Manomètre enregistreur
extra-sensible de
J. Richard. – Pour mesurer
et enregistrer les
dépressions, on se sert
Fig. rn3 souvent du manomètre Richard.
Cet appareil comporte une cuve à eau à 2
compartiments. L’un des compartiments reçoit
la tubulur.e qui doit le mettre en communication
avec le carneau dont on désire mesurer
la dépression. Un flotteur commande le style et
donne des indications amplifiées. Le tambour
fait un tour en 26 heures.
Cet appareil est très précis. Un robinet permet
de faire la mise au zéro txacte.
Dépressiomètre enregistreur de M. Brenot.
– Comme son nom l’indique, cet appareil
permet d’évaluer les dé.J?ressi0ns et de les en·
registrer; il _peut servir a en m<}surer la valeur
par rapport a la pression atmosphérique; dans
ce cas, il suffit de laisser une des tubulures en
communication avec l’air libre. Cet instrument
fait connaitre la diffé1 en ce <le deux dépression
s, telles que celles qui existent au-dessus
et au-dessous de la grille d’un foyer de générateur,
dans deux conduits parcourus par
des gaz avec des vitesses inégales, etc. Les différences
pouvant ètre comptées aussi bien en
plus qu’en moins, par rapport à la pression
atmosphérique, le même mstrument peut servir
de manomètre, la pressio!J, ou la différence
de pression à évaluer re·stant, bien entendu,
dans les limites de l’échelle.
L’appareil, construit par les Etablissements
Poulenc Frères, se compose (fig. 194), d’une
cuve demi-cylindrique A, contenant du li·
quide jusqu’à un niveau fixe indiqué par un pe·
tit tube extérieur N. L’autre moitié du cylindre
B forme couvèrcle et porte deux bras verticaux
servant de supports au mouvement d’hor