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Surface de grille – Essais des matériaux

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chaudière sera donc le 1/50 de la surface de
c hafu fe ou -10-0 = 2m’e tres carre•s .
50
Suivant la nature du charbon brûlé et la
disposition des surfaces de chauffe, on donne
aux chaudières des surfaces de grille variant
entre 1/ 30 et 1/50 de la surface de chauffe.
La surface de grille, pour les chaudières
destinées à être chauffées a:i hois, est le double
de la surface de grille déterminée pour le
charbon.
3. Calculs de résistance. – Essais des matériaux.
– Le calcul des épaisseurs de tôles
des différentes parties constituant la chaudière,
des rivures, etc·, est laissé, en France,
à l’initiative des constructeurs. Aucune règle
n’est précisée à cet égard dans les documents
administratifs. Aucun Congrès de constructeurs
n”a non plus cherché à en établir.
Cependant, dans la plupart des pays, il existe
des règles élabe>rées soit par le gouvern!ment,
soit par des organismes privés, pour guider les
constructeurs.
Nous donnons ci-après le texte de l’arrêté
ministériel du 30 mars 1919 fixant en Belgique
les règles de construction des générateurs
• à vapeur.
/\rrêté ministériel belge du 30 mars 1919
fixant les règles de construction
LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE
DU TRAVAIL ET DU RAVITAILLEMENT,
Vu l’arrêté royal du 28 mars 1919 portant
règlement général sur les chaudières à vapeur,
et notamment le paragraphe final de l’article 46
stipulant qu’un arrêté ministériel fixera les
formules et les coefficients à employer pour le
calcul des différentes parties des générnteurs
de vapeur en ce qui concerne la sécurité, et
l’article 60 stipulant que les récipients de va·
peur soumis à la formalité de la déclaration
doivent satisfaire, au point de vue de la construction,
aux règles indiquées pour les générateurs,
. ARRÊTE:
Article unique: Les formules ·et les coeffi.
cients à employer J?Ollr le calcul des différente~
parties des chaudieres à vapeur en ce qui con
cerne la sécurité, sont établis comme il suit:
A. Enveloppes cylindriques
a. p. D l
e= + 200. b. t.
e, épaisseur en millimètres;
p, chiffre indiqué par le timbre;
D, le plus grand diamètr·e intérieur en mi!li·
mètres;
t, charge de rupture du métal à la traction
par millimètoe carré de s·ection;
a, coefficient de sécurité, qui sera pris égal
à 4,5; toutefois pour les dvur·es à deux couvre] oints couvrant chacun toutes les lignes de
rivets, pour les joints soudés et les viroles fa.
briqués sans soudure, ce coefficient pourra être
pris égal à 4, sauf pour les chaudières de~
locomotives des chemins de fer et des tramways
timbrées à plus de 12 kilogrammes par
centimètre carré, pour lesquelles ce coefficient
pourra être pris égal à 3,75;
b, coefficient de résistance relative du joint
par rapport à la tôle pleine; ce coefficient sera
calculé, pour la ligne extérieure de rivets, par
l-d la formule — , où d est le diamètre des trous
l
de rivets et l leur distance de centre à centre.
On s’assurera que la tôle et les rivets dans
les autres lignes présentent une résistance suffisante.
L’épaisseur totale des couvre-join ls sera au
moins les 5/4 de celle de la tôle.
Pour les joints soudés, le coefficient sera
pris égal à 0,70 au maximum.
La résistance au cisaillement des rivets n0′
devra pas être inférieure à celle qui a servi de
base au calcui de la résistance de la tôle dans
la ligne de rivure, le millimètre additionnel
non compris.
On admettra que le coefficient de résistance
au cisaillement du métal des rivets est égal aux
4/ 5 du coefficient de la résistance à la traction
du même métal; on adoptera, pour le calcul
du diamètre des rivets avant la pose, un
ce>efficient de sécurité égal à 4,5.
L’application de la formule (1):
e = a. p. D + 1
400. b. t
devra donner, pour les rivures transversales
des enveloppes cylindriques, une résistance au
moins égale à celle qui a servi de base au calcul
de la résistance de la tôle· dans le sens longitudinal;
le diamètre des rivets sera calculé
comme précédemment.
N. B. – ·Les coefficients de sécurit~ à adopter
pour le calcul des assemblages longitudinaux
et pour le calcul des assemblages transversaux
d’une même chaudière devront éventuellement
différer selon les systèmes adoptés.
Quand il s’agira de corps cylindriques non
chauffés dans toutes leurs parties, le millimètre
additionnel sera supprimé, sauf pour les chaudièr
·es d·e bateaux.
Les bords des trous d’homme et autres ouvertures
pratiquées dans les corps cylindriques
des chaudières à vapeur devront être efficacement
renforcés chaque fois que le produit L b p
sera égal ou plus grand que 1200 dans le sen:>
longitudinal et 2400 dans le sens transversal;
L, longueur totale de l’ouverture en millimètres;
p, chiffre indiqué pa.r le timbre;
b, coefficient de résistance de la rivure longitudinale.
Le renforcement sera· également de rigueur
chaque fois que la longueur de. l’ouverture
dépassera 250 millimètres dans le sens longitudinal
et 500 millimètres dans le sens transve,
rsal.
Tout nenfort aura une section pleine au
moins égale à celle de la partie du .métal man-
(1) Celte formul.e esl egalemenl applicable aux
parlies sphériques des chaudières .

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