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Tirage équilibré

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lisées pour produire une force quelconque;
elles ne servent qu’à embrayer la partie motri.!
e du régulateur dans un sens ou l’outre,
suivant que la pression bais!>e ou s’élève. La
pression de la vapeur est amenée au régulateur
de la même manière qu’à un manomètre
Bm;.rdon ordinaire.
Le régulateur est muni d’u.i arbre qui tourne
constamment.
Tant que la pression reste i’-gale à la pression
de régime de la chaudière, cet arbre tourne à
vide. Ausistôt que la pression change, le régulateur
commence à agir dans un sens ou l’autre
pour faire varier le soufflage du vent dans le
• sens voulu. ·
Description du fonctionnement. – La puissance
est communiquée au régulateur par une
transmission quelconque, branchée par exemple
sur le moteur ou le ventilateur, de manière
à faire tourner la poulie1. Celle-ci entraîne la
roue dentée 2 qui donne un mouvement d’oscillation
au levier 4 au moyen du bouton d’excentrique
3. Le levier 4 porte un axe 5, autour
duquel peuvent osciller librement deux cliquets
6 et 7 placés au-desfus des roues dentées
8 et 9. Si l’un de ces cliquets,. 6 par exemple·,
peut tomber dans les dents de la roue dentée
8, les oscillations successives du levier 4 produiront
des poussées successives de la roue 8,
dans un certain sens, de même le cliquet 7
peut pousser la roue 9 en sens inverse.
Les roues 8 et 9 sont rendues solidaires
par des vis et elles sont clavetées sur l’arbre
10, qui peut donc ainsi tourner dans les deux
sens. Lorsque cet arbre tourne, il transmet,
par la vis sans fin 11 et le secteur denté 12, un
mouve~ent angulaire au levier 13 auquel sont
attachees les commandes des organes de variation
du soufflage.
Une plaque de garde 15, placée sous les cliquets
6 et 7 et empêchant par conséquent ces
cliquets de venir pousser les roues 8 et 9, est
entraînée par le levier 4 dans ses oscillations
de la façon suivante :
L’extrémité de l’axe 5 du levier 4 passe entre
les deux doigts 41 et 42, constamment attirés
l’un vers l’autre par le ressort 44, et dont les
_ pa~ties i~féri_eures entourent le manchon 17
fixe sur 1 arbre 19. L’action du ressort a donc
pour effet de pincer à la fois : l’extrémité de
l’ax~ 5, le bout?n 16 fixé sur la tige 14 formant
partie recourbee de la plaque de garde 15, ain~i
que l’arbre 19.
De sorte que les oscillations du levier 4
ont pour effet, finalement, de faire osciller en
même. temps : l’arbre 19, c’est-à-dire le disque
_21 qm passe dans cet arbre, les deux doigts
41 et 42 et aussi par l’intermé-diaire du bouton
16, la plaque de garde 15, l’effort d’entraînement
étant limité par k · μ•üssance du ressort
44.
Supposons que la pression de la vapeur augmente
dans le tube Bourdon 22, son extrémite
23 se soulève et la biellette 24 vient pousser la
dent 26 du balancier 25 vers le haut. Dans ses
oscillations, le disque 21 viendra s’accrocher
dans cette dent et restera incliné de ce côté
donc aussi l’arbre 19, le manchon 17 qui est
fixe sur lui et le bras 14, c’est-à-dire la plaque
de garde 15. Cette plaque s’effacera donc et
permettra au cliquet 7 de venir pousser la
roue 9. Cette roue tournera et transmettra,
comme nous l’avons vu, son mouvement au levier
13, qui se déplacera dans u,n certain sens.
Si au contraire, la pression de la vapeur
baisse, c’est le cliquet 6 qui fonctionne et le
levier 13 se déplacera en sens inverse.
Les points limites de la course du levier 13
sont déterminés au moyen des parties lisses
27 et 28 des roues 8 et 9. Les cliquets 6 et 7
glissent sur ces parties lisses et ne peuvent pas
pousser plus ·loin leur roue respective. L’écart
angulaire entre ces deux parties lisses limite
donc la course du levier 13.
Cette course maximum peut être réduite si
c’est nécessaire au moyen d’une plaque lisse
29 qui peut être rendue mobile et qui est fixée
sur une rondelle 30 pouvant tourner dans une
gorge ménagée entre les roues 8 et 9. La plaque
29 couvre quelques dents de la roue 9 et
r ;mplit le même office que la partie Jisse 28
de cette roue. On comprend que, suivant la
position qu’elle occupe par rapport à cette
partie lisse; on peut r.éduire le secteur de déplacement
des roues 8 et 9 dans la proportion
voulue. La rondelle 30 et par suite la plaque 29
est immobilisée en serrant la vis 31.
Le régulateur C. D. est utilement complété
par un dispositif compensateur, qui a pour but
de limiter l’action du régulateur de telle manière
que le soufflage corresponde à chaque
instant à la _pression des chaudières et ne
varie qu’autant que cette pression varie ellemême.
·
Les principaux avantages de l’appareil peuvent
se résumer ainsi:
Grande constance de pression (voir les diagrammes
comparatifs) (fig. 124).
Réduction au minimum de l’entraînement
des poussières, puisque la vitesse des gaz est
elle-même réduite au minimum.
Augmentation du rendement du générateur.
Emploi des combustibles de peu de valeur,
notamment du poussier de coke.
Pour augmenter le tirage des cheminées, on
peut aussi employer un éjecteur fonctionnant
par la vap · ur. Cet appareil constste -en une successio
·n d’ajutages étagés au centre desquels
arrive un jet de vapeur .. Les gaz sont aspires
dans les intervalles annulaires de l’appareil.
On peut ainsi suppléer à l’insuffisance naturelle
du tirage de certaines cheminées. Ces appareils
ont toutefois l’inconvéni·ent de consommer
une quantité de vapeur relativement
importante.
On emploie aussi dans ce but un ventilateur
aspirant et refoulant. Ce procédé est préférable
au simple i·et de vapeur parce qu’il est
plus économique comme fonctionnement, mais
il coûte beaucoup plus cher comme frais de
premier établissement. Le ventilateur est placé
de telle façon que, dans le cas de réparation, on
n’ait qu’à ouvrir le registre du carneau, et le tirage
a lieu par l’appel de la cheminée. On
installe une transmission spéciale pour mouvoir
l’appareil. De plus, comme le ventilateur
est plongé dans les gaz chauds, on dispose un
réservoir d’eau qui assure le refroidissement
des paliers par thermo-siphon.
36. RECHAUFFAGE DE L’AIR DE COMBUSTION.
– Depuis un certain temps, on
tend à utiliser des réchauffeurs dans lesquels
passe l’air avant d’arriver sous la grille. De
cette manière on augmente sensiblement la
température de combustion et on facilite la
transmission de chaleur à la chaudière. Il en
résulte une augmentation du rendement qui
peut être notable.

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