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Turbines type Parsons

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rablement la vitesse; les aubages directeurs
placés entre les roues mobiles d’un même
étage de pression ne modifient pas la pression
de la vapeur et lui donnent simplement la
direction voulue pour agir sur la roue à
attaquer.
Fig. 267
Fixons-nous la vitesse périphériqu!! U d’une
roue mobile donnée. Si la turbine est à une
seule roue, la vitesse de la vapeur après détente
est :
V1=91,5 VCL
q 1 étant la chute le calories par étage de
pression, et on a :
U = K X V1
Si la turbine comporte n étages de vitcss6,
on a :
Yn= 91,5 VPn
et le calcul prouve que le rendement le meilleur
exige de prendre :
On a donc :
et la chute de
sera n2 fois plus
K
U= -XVn
Il
Vn = n V1
calories correspondante qn
grande que q ·:
qn = Il2 q1
.On se rend compte ainsi que la turbine à
n étages de vitesse utilisera la chute de calories
de n roues simples : une roue quadruple
remplacera 16 roues simples.
La disposition paraît ainsi très avantageuse,
mais elle offre un grand inconvénient:
on a reconnu que le rendement était de moins
en moins bon à mesure qu’on augmentait le
nombre des étages de vitesse, car la puissance
décroissant rapidement du premier au dernier
étage, se répartit très mal et les pertes
par frottement sont très élevées. Aussi n’at-
on pas généralisé la construction du type
original de flngénieur Cuuns.
La première tùrbine Curtis comportait deux
étages de pression et quatre étages de vitesse
par l’emploi de deux roues quadruples. Par
la suite, on s’est contenté d’une série de
roues triples, puis on n’a utilisé que des roues
doubles. Les turbines modernes type Curtis
comportent une roue double pour le premier
étage de pression seulement, les. étages suivants
ne comportant chacun qu’une seule
roue à action. ·
Le principe de deux étages de vitesse après
la première détente s’est généralisé, car il
présente de sérieux avantages malgré la légère
diminution de rendement. En effet, on
peut augmenter la première détente de façon
à réduire la pression de la vapeur à la sortie
de la première couronne d’ajutages, ce qui
diminue les fuites possibles du côté de l’admission;
d’antre part, la constitution d’une
roue double assure une parfaite rigidité qui
est nécessaire dans un espace où la pression
est élevée.
Comparaison des turbines à action suivant
le nombre d’étages de pression et de
vitesse. ~ La figilre 268 (a, b, c, d), permet
de comparer l’encombrement des turbines à
action utilisant la même chute de calories et
tournant à la même vitesse angulaire.
La figure (a) correspond aux dimensions
qu’aurait la turbine à un seul étage; le diamètre
de la roue serait très grand et la vitesse
périphérique exagérée: 500 à 600 mètres
par seconde, ce qui serait dangereux. Nous
avons dit que ce type de Laval n’était réalisable
qu’en diminuant le diamètre et laissant
tourner la turbine très vite en lui adjoignant
un réducteur de vitesse.
La figure (b) correspond à trois étages de
vitesse pour un seul étage de pression : le
diamètre des roues serait trois fois plus petit,
mais nous avons dit que la vitesse. de la vapeur
étant très grande, Ia turbine aurait un
mauvais rendement en raison des pertes énormes
par frottement sur les aubes.
La figure (d) correspond à 3 étages de pression
comportant chacun 2 étages de vitesse
(roues doubles) : le rendement est bien supérieur
à celui du cas précédent et le diamètre
est à peu près le même.
En adoptant trois étages de pression avec
roues simples (fig. 268 c), le diamètre serait
deux fois plus grand qu’avec des roues doubles
(fig. 268 d).
Turbines à action et à réaction. – (Type
Parsons). – En même temps que DE LAVAL,
!’Ingénieur anglais PARSONS construisait sa
première turbine. En 1888 il mettait en service
Ie premier turbo-groupe à la Centrale
d’Electricité de Newcastle; en 1894 il installait
la première turbine marine à bord de la
11Turbinia», et en 1900, deux turbines de
1500 HP à la Centrale d’Elberfeld. .
Le type Parsons est à étages de pression et
de plus fonctionne «li réaction» : la détente
de la vapeur se poursuit sans discontinuité a
travers les aubages fixes et mobiles.
La turbine Parsons comprend une succession
de couronnes fixes m~nies d’aubages
directeurs alternant avec des couronnes mo

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