Turbines type Parsons

biles â aubes et calées sur 1’arbre (fig. 269 a
et b). Le profil des aubages mobiles aussi bien
que celui des aubages fixes, présente une sec- ·
‘a
tion se rétrécissant de l’entrée à la sortie (fig.
265). Le mode de travail est le suivant : la
vapeür détendue à une certaine pression dans
les aubes de la première couronne fixe possède
une certaine vitesse et agit par action
sur les aubes de la première couronne mobile
avec perte de vitesse et transformation
de son énergie cinétique en énergie motrice
sur la roue; mais en traversant les aubes mobiles
la vapeur se détend à nôuveau et
acquiert une augmentation de vitesse, elle
s’écoule des aubes mobiles en exerçant sur
elles un effort par réaction qui augmente
l’effort moteur. Le phénomène se continue
Sens de rotation des couronnes mobtles
Fig. 269 a
ainsi à travers la succession _ d’aubages, le
mode de travail de la vapeur sur les roues mobiles
participant à la fois de l’action et de la
réaction. ·
Turbinés iypeÎ;arsons .- 147
Influences de la réaction. – Pour une
même puissance ·développée par deux turbines,
l’une à action, l’autre à réaction utilisant
la même chute de calories, on démontre
que : 1°) pour le même nombre d’étage:S de
pression, la turbine à réaction doit tourner
y2 fois ·plus vite; et 2°) pour la même vitesse d,;
d
c
de rotation la turbine à réaction doit posséder
un nombre double d’étages.
Ainsi que nous l’avons déjà dit, on réduit
le nombre de tours en augmentant le nombre
-·—- — -·
des étages de pression. La turbine Parsons
est donc très longue, mais, par contre, les
ailettes mobiles n’ont pas besoin d’être spécialement
robustes, puisque le travail de cha·