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Les chaudières à vapeur

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Moteurs thermiques
Il y a environ quarante ans, on ne connaissait
qu’une catégorie de moteurs thermiques : les
machines à vapeur. Aujourd’hui, on compte
plusieurs sortes de moteurs thermiques qui,
en principe, se ressemblent tous, mais qui doivent
être construits de façon diffé~nte suivant
la matière mise en oeuvre et le mode d’utilisation
de la chaleur.
La source de chaleur n’est pas seule déterminante
dans le choix du mode de construction
du moteur· Il faut aussi tenir compte du
poids, par exemple. Autrefois, une machine à
vapeur d’une puissance de 100 chevaux était
monumentale et cela n’avait aucun inconvénient,
la destination à peu près unique de ia
machine étant de produire la force motrice
dans les ateliers. Maintenant, on trouve dans
le commerce des moteurs de 200 chevaux et
plus, d’un si faible poids et d’un si petit encombrement,
qu’ils peuvent être utilisés à
bord des dirigeables ou des aéroplanes.
La source de chaleur et son mode d’utilisation
dans le moteur imposant le mode de construction
de la machine, nous allons apprendre
à connaître les sources de ::haleur utilisables
pour la force motrice et nous étudierons aussi
chaque groupe de moteurs.

Les chaudières à . vapeur
DIMENSIONS GÉNÉRALES D’UNE CHAUDIÈRE – CHAUDIÈRES A GRAND VOLUME D’EAU;
CHAUDIÈRES MULTITUBULAIRES OU A TUBES D’EAU; PETITES CHAUDIÈRES – ALIMENTATION DES CHAUDIÈRES
SURCHAUFFEURS – FOYERS; GRILLES MÉCANIQUES; FOYERS A HUILE
CHEMINÉES; FOYERS SOUFFLÉS; TmA’GE INDUIT; TIRAGE ÉQUILIBRÉ; RÉCHAUFFAGE DE L’AIR
GARNITURES ET APPAREILS DE SÛRETÉ – RÉCHAUFFEURS – TUYAUTERIES DE VAPEUR
ALIMENTATION PAR L’EAU CHAUDE DE CONDENSATION – CONTRÔLE DE LA CHAUFFERIE
RÉGLEMENTATION DES CHAUDIÈRES.
1. PRODUCTION DE LA VAPEUR. – La
production de la vapeur d’eau ·est très simple
en elle-même. On remplit d’eau un rédpient
placé au-dessus d’un foyer, et on chauffe pour
faire bouillir l’eau. Le liquide se transforme en
vapeur. Si le récipient est fermé hermétiquement,
cette vapeur ne peut s’échapper et elle
exerce une certaine pression sur les parois du
vase qui la contient. Plus on chauffera et plus
la pression croîtra en force, parce qu’il y aura
de plus en plus d’eau vaporisée et que la ·vapeur
provenant d’un certain volume d’eau occupe
un volume beaucoup plus considérable
que le volume d’eau qui lui a donné naisance.
Disons de suite que la force avec la<J,uelle la
vapeur presse contre les parois du recipient
qui la contient, autrement dit la pression de
T. D la)
cette vapeur, s’évalue, dans le langage courant,
en kilogrammes par centimètre carré
de surface du récipient- Ainsi, on dira que la
pression est de 6 kilogrammes, 7 kilogrammes
par centimètre carré. Cette pression peut être
dite effective (c’est-à-dire qui fatigue réellement
les parois du ré-cipient); dans ce cas, on
la compte en sus de la pression atmosphérique
(qui équivaut pour son propre compte à
1 kg 033 par centimètre carré). (1)
On peut aussi entendre la pression absolue,
c’est-à-dire comptée à partir du vide. La dif-
(‘) Nous .avons dit

(TITRE I, 2e Partie)

que la pression atmosphérique éqnilibre à peu près une colonne de
mercure de 0 m 76 de hauteur. Si on prend un tube de
1 centimètre carré de section, la densité du mercure
éLanL de 13,6, on voit que la pression atmosphérique
= 76 cm’ x 13 gr. 6 = 1033 grammes.

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