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Production de la vapeur – Chaudière

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férence des _deux pressions est naturellement
· de 1 kg. 033 par centimètre carré, valeur de la
pression atmosphérique- Ainsi, on dira que la
pression effective dans une chaudière est de
6 kilogrammes par centimètre carré, ce qui
revient à dire que, comptée en pression ab-_
solue, elle serait de 7 kilogrammes par centimètre
carré (en négligeant les 33 grammes
d’excédent).
Il est donc toujours néce~saire, quand on
parle d’une pression, de définir si l’on entend
la pression effective ou la pression absolue.
La vapeur qui pr.end ainsi naissance par le
chauffage de l’eau dans le récipient appelé
chaudiere est dite saturée.
Rappelons aussi que dans un récipient où
l’on produit de la vapeur saturée en chauffant
de l’eau, il y a une corrélation absolue entre
la pression de la vapeur et la température de
l’eau (qui est la même que celle de la vapeur
produite). (Voir TITRE I). On trouvera dans
le tabieau ci-après les valeurs des températures
correspondant aux pressions effectives
(c’est-à-dire comptées en plus de la pression
atmosphérique).

récipient
doivent être assez fortes pour supporter
la pression. La résistance des matériaux apprend
à déterminer l’épaisseur que l’on doit
donner au métal pour qu’il puisse résister efficacement
aux efforts moléculaires qui prennent
naissance sous l’influence de la pression
-de la vapeur·
Si l’épaisseur des parois des chaudières doit
être en rapport avec la pression de la vapeur,
il faut aussi que les dimensions générales des
chaudières (appelées aussi générateurs de vapeur)
soient harmonieusement établies pour
que chaque partie puisse jouer normalement
le rôle qui lui est dévolu. C’est ainsi que la surface
des parois de chaudière exposée à la radiation
du foyer et au contact des gaz chauds,
doit être suffisante pour que cette chaudière
puisse vaporiser sans effort la quantité d’eau
qu’on se propose de lui faire vaporiser. La
surface de Ia grille sur laquelle on brûle le
combustible doit être en rapport avec la quantité
de combu1>tible à brûler· On sait, en effet,
qu’une surface de grille donnée ne peut, avec
une vitesse d’air donnée, brûler complètement
qu’une quantité déterminée de combustible.
Nous disons complètement, car si on veut forcer
le poids de charbon qui doit brûler sur la
grille, le charbon disparait bien, mais en partie
par ·distillation et non par combustion. Il
y a donc mauvaise utilisation du combustible,
,
car on n’obtient pas par kilogramme de charbon
utilisé toute la quantité de chaleur qu’on
pourrait en obtenir·
De plus, une surf ace déterminée de chaudière
ne peut absorber par heure qu’une certaine
quantité de chaleur, autrement dit ne
peut vaporiser qu’un poids d’eau déterminé.
C’est en vain qu’on cherche à la forcer en essayant
de lui faire produire davantage; on
perd simplement toute la chaleW” qu’on veut
lui imposer en trop. C’est donc une mauvaise
utilisation de la chaudière au point de vue de
l’économie de son fonctionnement·
Il est aussi une considération qui doit ent~
er en ligne de compte dans l’étude des formes
et de l’installation des chaudières. Nous
voulons parler de !’entartrement inévitable
avec l’emploi des eaux naturelles de source ou
de puits· On sait que ces eaux renferment en
dissolution, principalement des sels de calcium
(sulfate, chlorure, carbonate de calcium)
et de magnésium <sulfate, chlorure, carbonate
de magnésium). Par suite de la transformation
de l’eau en vapeur, ces sels restent dans la
chaudière et incrustent les tôles à l’intérieur.
Au bout d’un ceDtain temps de marche, les
parois sont recouvertes d’une couche de plusieurs
millimètres et souvent plusieurs centimètres
quand on n’y pr.end pas garde, d’une
concrétion pierreuse formée précisément par
ces sels agglomérés· Plus l’activité de la vaporisation
est grande sur une paroi ou portion
de paroi, et plus natur.ellement l’incrustation
y acquiert d’epaisseur.
Il faut donc aussi s’occuper, dans l’étude des
formes générales de la chaudière, de la possibilité
d’opérer le détartrage aussi commodément
que possible .
Dimensions générales
d’une chaudière
2. On choisira le type de chaudière suivant
les applications prévues. Si l’on a à satisfaire à
de gros débits irréguliers de vapeur, comme
dans les industries chimiques, on prendra des
chaudières à grand volume d’eau.
Si, au contraire, on a à fournir de. la vapeur
pour une machine dont la consommation est
assez régulière, on pourra choisir un générateur
à petit volume d’eau et grande surface de
chauffe (chaudières multitubulaires).

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