Désincrustants

paration de la le ive. Le séparateur dont il
e t question au début de cette description est
établi d’après l’analye de l’eau.
A la partie supérieure de la chambre de
réaction, se mélangent : de l’eau réchauffée,
de la lessive, de l’eau de chaux. Les réactions
ont lieu, les sels terreux sont précipités. Au
fur et à mesure que l’eau baisse dans l’entonnoir
renversé représenté_ en pointNlé sur la.
fi!!llre, sa vitesse diminue en raison de l’élar!!
issement de la section de passage· qui lui est
offerte, les réactions ont le temps de se parfaire
et les dépôts tombent au fond, d’où on
1 enlève de temps à autre au moyen d’une
pape mue par un levier. Arrivant à la par-
· e inférieure de l’entonnoir, l’eau change
aJo son mouvement descendant en mouvement
ascendant. Elle se clarifie de plus en plus
dan le ré ervoir R et sort épurP.e par 4 tubulure
.
Epurateur Granddemange. – Nous signalons
aussi l’appareil d’épuration à chaud
Granddemange, construit par les Ateliers G.
:llennesson, de Troyes.
Cet appareil, représenté par la figure 80
est évidemment inspiré de l’épurateur Chevalet.
Toutefois, la hache inférieure comporte
‘.lil dispositif intéressant de décantation. Son
uccès provient de ce que sa construction, par
coupes superposées larges et simples, permet
an rapide dépôt du tartre et un nettoyage exce
ivement facile.
23. DESINCRUSTANTS; – Les appareils
p écités ont pour effet d’épurer préalablement
‘ean avant de l’introduire dans le générateur.
Désincrustants – 51
Quand on ne dispose pas de la place nécessaire
pour monter ces appareils, on peut à h
rigceur introduire dans l’eau d’alimentation
des produits ·qui ont pour ‘o! ffe ~ de transformerchimiquement
ou phy~iquernent les sels terreux
et les empêcher de former une croûte de-
Fig. 80
tartre dur: Un bon désincrustant ne doit laisser
subsister aucune couche de tartre, mais résoudre
celui-ci en boue mouvante facilement
lavable par un jet d’eau. Il faut de plus que le
produit introduit dans la chaudière n’attaque
ni les tôles, ni la robinetterie.
Nous ajouterons que les désincrustants ne
peuvent avoir la prétention de détruire les sels
contenus dans l’eau, mais simplement de les
transformer.
Nous dirons qu’on ne doit recourir aux désincrustants
que lorsqu’on ne peut faire mieux.
Parmi les matières employées comme désincrustants,
nous citerons :
Le carbonate de soude, la soude caustique,
la chaux, l’oxalate de soude, l’aluminate de
baryte, le chlorure de barynm, le sucre sous.
forme de sucre roux (cassonade) ou de mélasse,
les féculents : pomme de terre ou fécule,.
l’acide tannique sous forme de jus de tannée
épuisé, les extraits de campêche, de châtaignier,
de quebracho, de cachou, voire même Ja,
graine de lin.
Nous indiquons ci-après une formule de désincrustant
qui donne de bons résultats avec:
l’eau de Seine :
Carbonate de soude . . . . 50 kg
Soude caustique . . . . . . . . 50 kg
Sucre roux …………. 50 kg
Dissoudre ces produits dans 150 litres d’eau.
Pour l’eau de Seine, on verse 1 litre de ce·
produit dans la bâche alimentaire pour 10>
mètres cubes d’eau à alimenter.