Dernières nouvelles
Accueil / mécanique / Epurateurs Buron – Korting

Epurateurs Buron – Korting

moteur_page_04

l’influence de sa pression (50 à 100 grammes)
elle s’échappe en passant sous la calotte, dont
le bord est dentelé pour régulariser le débit
des bulles de vapeur. Il se produit un barbottage
qui a pour effet de parfaire l’échauffement
de l’eau et la précipitation des sels terreux
commencée dans les éléments supérieurs. La
vapeur passe ensuite par le tube central T2
dans l’élément situé au-dessus. Dans le passage
de chaque élément, la va.peur échauffe l’eau,
ce qui a pour effet de precipiter les sels. Finalement,
la vapeur en excès s’échappe par le
tube N.
Non seulement cet appareil épure l’eau
d’une façon satisfaisante, mais encore il procure
une sensible économie de charbon.
On sait qu’un kilogramme de vapeur à une
pression industrielle rpoyenne, renferme environ
650 calories. Si on porte l’eau d’alimentation
à 100° (ce qu’on peut faire gratuitement
avec la vapeur d’échappement au moyen de
l’appareil) avant de l’introduire à la chaudière,
on gagne, en supposant l’eau prise à 10°:
100 – 10 = 90 calories. Si l’on suppose une
chaudière avec un rendement moyen de 65 %,
90
on a ainsi un bénéfice de
6
= 0,21
650 X 0, 5
ou 21 %. On voit de suite que ce gain est -d’autant
plus élevé que le rendement de la chaudière
à laquelle on applique l’appareil est plus
mauvais. .
Pour une chaudière ayant un rendement de
50 % l’économie procurée par l’appareil Che-
‘ 90
valet serait de . = 0,27 ou 27 %.
650 X 0,50
Cette économie se traduit naturellement par
une augmentation de puissance de la chau;
lière atteignant le même pourcentage. .
Epurateur Buron. – La Maison Buron’cons:
truit aussi un épurateur à · chaud (fig. 78) qm
fonctionne avec la vapeur d’échappement
d’une machine à vapeur. ·
D
Fig. 78
Fonctionnement. Refoulée hors du cylindre,
la vapeur arrive en A dans le purgeur
d’huile où elle se détend et abandonne ses
ILatières grasses qui s’écoulent par le siphon
inférieur F; au sortir du purgeur, la vapeur,
exempte d’huil.e, pénètre dans un t~y~u C_?llecteur
H mum de tubes K sur sa generatrice
inférieure; ces tubes plongent . légèrement
dans la masse d’eau à réchauffer, de nive:ill
constant; la vapeur _entre en contact intime
avec l’eau, y barbote; l’ébullition se produisant,
l’acide· carbonique se dégage et les carbonates
alcalino-terreux se dissocient. L’excédent
de la vapeur s’échappe par le tuyau B.
L’arriv-ée d’eau se fait au moyen d’un robinet
commandé par un flotteur G agissant dans
un milieu calme, à l’abri des remous de l’ébullition;
elle est introduite .par ûn siphon C dans
l’épurateur où elle se repand sur une rigole
métallique perforée qui la faisse tomber en
pluie fine sur toute sa longueur; elile traverse
alors l’excès de la vapeur qui n’a pas été condensée,
s’échauffe à ce contact et arrive dans
la masse d’eau en ébullition où elle se met
rapidement en équilibre de température avec
elle.
Après ·un séjour suffisant pour que la précipitation
de sels soit complète, l’eau passe
dans le réservoir adjacent P où agit le flotteur
réglant l’admission d’eau brute ; là, le précipité
qui a pu être entraîné du cylindre récho.
uff eur se dépose, et l’ea·1 sort en D pour se
rendre à la bâche alimentaire.
On peut également relier directement le bac
à flotteur à l’aspiration de la pompe alimentaire
· dans ce cas, il est bon de remplacer le
bac P par une bâche de capacité plus gran_de
constituant réserve; la forme rectangulaire
avec fond pyramidal lui est généralement
donnée.
Lorsque l’eau à traiter contient des sulfates,
on adjoint” à l’appareil un distributeur L d’u~e
solution de carbonate de soude. La .dose fixee
est mise chaque matin dan~ ce bac, dont le
plein est établi à l’aide d’un robinet r. La solution
puisée à la surface par_ un flotte~r est
distribuée toujours sous la meme press10n et
proportionnellement à l’arrivée d’eau brute.
Epurateur Karting (fig. 79). – Cet a.ppareil
qui tient de l’épurateur à froid et de l’epurat~
ur à chaud, fonctionne de la manière sulvante
:
Par la vanne A, q:ui est sous la dépendance
d’un flotteur du reservoir d’eau pure, l’eau
non épurée pénètre dans le séparateur B. Ce
séparateur partage l’ea? en 3 parties p~~faitement
définies. La plus importante part s ecoule
dans le réchauffeur C, qui reçoit des vapeurs
d’échappement et où elle .acquiert un~ temp~rature
de 60 à 70°. Du rechauffeur, l eau penètre
par le tuyau de trop-plein D dans l’entonnoir
à réaction E et par suite de l’arri~ée
tangentielle, elle prend un mouvement rapide
de rotation. , , ,
La deuxième partie de l’eau non epuree penètre
en bas par le tuyau F ùans le saturateur
de chaux. La saturation est facilitée par un
barbotage de Yapeur et d’air. Le lait de chaux
qui se forme tout d’abord se clarifie a1;1 fur ~t
à mesure de son ascension dans le reservoir
cylindrique K. L’eau de chaux c.l~ire s’écoul~
i;ar 4 tubulures dans une go~there. et. d~ la
a travers un tuyau L dans le reservoir a reaction
E. ,
La troisième partie de l’eau sert a m_ettre
en mouvement un petit basculeur M qm est
muni d’une paire de récipients dont cha~un
puise à chaqu_e basculeI?ent une c~rtame
quantité de lessive et la deverse dans 1 entonnoir
à réaction. ,
O représente le réservoir de lessive ?-e, reserve
d’où un tuyau d’écoulement condmt a l~
paire de récipients indiqués ci-dessus. Le rob~net
P sert à laisser couler l’eau pour la pre

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*