Détrarteur électrique Nirascou

une telle tempénture, la résistance du métal
oit très affaiblie: sous l’influence de. la presion
intérieure, la paroi se gonfle, comme le
ferait une poche de caoutchouc. Il arrive alors
qu’en ‘étendant la tôle s’amincit au point de
se percer et c’e t nne fuite d’eau chaude telle
que la chaudière e Yide en quelques minutes.
Ce gonflement de la tôle ne se présente que
quand on a affaire à~ bon métal, trè.s duc~ile;
mai · l’on es en presence d’un metal vieux , la tôle se déchiri, brusque-
– e longueur assez grande, et il se
~nnn• t ne explosion épouvantable, dont les
Moteur êlectrique

effets destructeurs sont d’autant plus considérables
que le volume d’eau renfermé dans la
chaudière est lui-même plus grand.
On voit ·donc toute l’importance que présente,
dans la pratique, le nettoyage – appelé
aussi le « détartrage » – des chaudières.
Quand le tartre existe sur les parois de
grandes chaudières dans lesquelles un homme
peut pénétrer, on vient avec un marteau à
panne coupante frapper (piquer, comme on
dit} de proche en proche pour faire tomber
ce tartre. L’opération est pénible. mais elle est
réalisable. Il n’en est plus de même quand le
tartre est incrusté sur les parois intérieures
des tubes de chaudières multitubulaires.
Ces tubes, dont le diamètre ne dépasse pas
100 à 120 millimètres au maximum et dont la
longueur atteint 6 mètres et plus, sont même
difficilement accessibles à des outils de forme
ordinaire et le piquage devient très malaisé.
On a inventé beaucoup de système de raclettes
pour Caire ce travail, mais en général, ces appareils
ne donnent que de médiocres résultats,
car il faut un effort considérable pour décoller
e tartre, et souvent ces raclettes ne font que
e lisser le dépôt pierreux sans aucunement le
• éger. On arrive à de meilleurs résultats
– – :emploi de nettoyeurs rotatifs munis de
Détrarteur électrique Nirascou – 47
petits marteaux qui frappent le tartre avec
une grande vélocité et arrivent à le désagréger.
Parmi ces appareils, nous citerons notamment
:
Le détartreur électrique Nirascou. – Nous
empruntons la description de l’appareil à la
notice publiée par M. NrnAscou.
Cet appareil est constitué par ane tige cylindrique
A qui traverse l’arbre d’un moteur
électrique dans lequel elle peut coulisser (figure
74). Cette tige porte à l’une. de ses extrémités
une poignée à billes qui sert au guidage
· et à la manoeuvre, et à l’autre un corps d’outil
détartreur C sur lequel sont articulés deux leviers
porte-molettes D an moyen d’axes H, qui
sont goupillés dans des alvéoies pratiquées sur
le corps de l’outil. ·
Ces· leviers, qui sont s·ymétriques par raJ?·
port à leur articulation, ont leurs bras courbes
en sens inverse de façon à appliquer les molettes
lorsque l’appareil est immobile, dans deux
mortaises K pratiquées suivant deux directions
perpendiculaires sur le corps de l’outil.
Le moteur électrique est suspendu par un
palan devant la chaudière 3 détartrer. Une
clavette d’entraînement fixée sur l’arbre creux
du motèur permet de communique_r à la !ige
porte-outil un mouvement de rotation rapide,
tout en lui permellant un
libre déplacement longitudinal.
La carcasse du moteur
porte deux tourillons
ùisposés suivant un axe
horizontal passant par
son centre de gravité
et qui servent à le fixer
par une chape P, permellant
la libre oscillation
en tous sens.
Celte chape est suspendue
au crochet du
palan et est maintenue
A latéralement au moyen
d’un boulon à ancre R,
serré sur les boîtes à
tubes d’une part, et d’autre part sur une fourchette
S portée par la chape P.
L’outil étant introduit dans le tube, et le
moteur étant mis en marche. la force centrifuge
écarte les molettes · de piquage du centre
de rotation, et applique leurs génératrices parallèlement
à la paroi du tube sur les dépôts
incrustés. Il résulte du fait de la rotation rapide,
un frottement et un grattage énergiques
qui, combinés avec les trépidations des molettes,
désagrègent rapidement les dépôts calcaires
sans endommager en aucune façon le métal.
Pour Je détartrage des tubes d’une longueur
supérieure à deux mètres, ou lorsq:u’on ne dispose
pas sur le devant des chaudieres d’un espace
au moins égal à la longueur des tubes, on
utilise un porte-outil avec deux, trois ou quatre
outils assemblés entre eux au moyen de
joints universels qui permettent le centr-age
automatique et indépendant de chacun de ces
outils.
Cette disposition permet de procéder sans
difficulté au détartrage des tubes de 5 et 6
mètres de longueur, même légèrement cintrés
(fig. 75).
L’appareil Nirascou, qui est très employé en
France, est sans contredit l’un des meilleurs
·que nous connaissions.