Essais de vaporisation

102 – Essais de vaporisation
Dans ce mouvement, le liquide évacué par
les conduits 5 et 2 sort de l’appareil. Mais en
arrivant à fond de course, le piston P rencontrera
l’embase de la tige T, entraînera cette
tige, le levier V et le tiroir D. Le conduit 3
sera découvert et livrera passage au liquide
pour déplacer le piston P’ vers la droite:
celui-ci chassera devant lui le liquide qui
sor:ira de l’appareil par les conduits 1 et 2.
· Le piston P’, arrivant à fond de course, rencontrera
J’embase C de la tige T’, entraînera
cet’ ‘ tige, fera mouvoir le levier 0 et le tiroir
D’ pour découvrir le conduit 5.
L’eau passera aussitôt par ce conduit et actionnera
P vers la gauche. Le liquide précédemment
introduit par 4 sortira par 4 et par 2.
En arrivant à fond de course, P déplacera le
tiroir D, et découvrira le conduit 1. La même
circulation et le même travail se reproduiront
ainsi indéfiniment, lentement, sans chocs, sans
intermittences et sans réduire la pression du
liquide.
..
Fig. 202 a
Coupe longitudinale
La tige T’ porte un prolongement X (figure
202 b) qui actionl]e le levier L de l’enregistreur
totalisateur.
Ce compteur n’a besoin d’aucun graissage.
Cet appareil peut se placer soit sur l’aspiration
de la pompe alimentaire, soit sur le refoulement,
c’est-à-dire entre la pompe et la
chaudière.
60. HUMIDITE DE LA VAPEUR. – Toute
la quantité d’eau qui entre dans une chaudière
n’en sort pas complètement vaporisée-. La vapeur
entraîne toujours une certaine quantité
d’eau à l’état vésiculaire. Cette quantité peut
varier de 1 à 5% couramment, parfois plus,
suivant l’allure de· vaporisation. Les chaudières
dont le plan d’eau a une faible surface
par rapport à la surface de’ chauffe sont plus
enclines à donner ce qu’on appelle de l’eau
e’ntraînée que les chaudières dont le plan
d’eau est très grand.
On évalue ce degré d’humidité de la vapeur
au moyen de calorimètres.
On peut aussi, pour des mesures ayprochées.
se servir de la méthode calorimetrique au
moyen de fluorescéïne.
61. ESSAIS DE VAPORISATION. – Nous
venonis de ‘donner tous les éléments essentiels.
qui interviennent dans un essai de vaporisation.
Il va sans dire que quand il s’agit
d’un essai contradictoire, les pesées de la quantité
d’eau vaporisée et de la quantité de charbon
brûlé devront être faites avec un soin tout part:
culier. Pour le contrôle journalier de la
chaufferie, on peut se servir de compteurs
d’eau, mais pour les essais contradictoires, on
pèse la quantité d’eau qui entre dans la chaudière
(1). Ce procédé est plus exact que le jaugeage
par compteurs et donne surtout une certitude
morale plus grande.
Pour la pesée de l’eau on peut employer le
dispositif représenté figure 203.
A est la bâche alimentaire de la chaufferie
dans laqueille puise le petit-cheval ou toute
autre pompe.
On dispose sur la bâche alimentaire une
bascule B sur laquelle on place un tonneau
dans lequel on peut amener de l’eau par une
Fig 202 b
Coupe transversale
conduite C et un robinet R: Un robinet placé
à la partie inférieure du to~neau I?ermet. de
vider son contenu dans la hache alimentaire.
Le fonctionnement de l’installation est le
suivant :
Au début de l’essai, on repère exactement le
niveau 1 dans la chaudière et le niveau H dans
la bâche alimentaire. Pendant l’essai on verse,
autant de fois qu’il est nécessaire, dans la
bâche de l’eau qui a été pesée dans le tonneau.
‘A la fin de l’essai, on doit ramener à la
même hauteur les niveaux dans la chaudière et
la bâche.
II va sans dire que l’eau jaugée ne rloit se
nndre qu’à la chaudière. ~i la ~uyan~erie
l’alimentation comporte plusieurs denvations,
on doit fermer les robinets qui commandent
ces dérivations ou mieux encore, isoler ces
branchements par des joints pleins.
Un essai de vaporisation comporte aussi
la pesée du charbon brûlé sur la grille pendant
la durée des essais.
(1) En s’assurant au besoin, par des joinLs pleins,
que Loule l’eau pesée e~lre ,bien d:rns _li: 15énéraleur
en essai, el qu’une parLie n esl pas der1vee par des .
fui .es possibles.