Réglementation des chaudières à vapeur

Une demi-heure avant Je commencement de
i’expérience, on décrasse la grille et on charge
du combustible frai .. .\u moment où on va
commencer l’essai, on éaali e autant que possible
la couche de combustible et on note son
épaisseur de manière à pouvoir la ramener
dans le même etat à la fin de l’expérience. Il
v:i sans dire que pendant la durée des essais,
on ne doit charaer sur la grille que du charbon
pesé.
Il e incontestable que l’évaluation de
l’épai enr de la couche de combustible au déb
e à la fin des essais est incertaine. On
pe e-timer à 30 kilogrammes de charbon par
ètre carré de grille l’erreur qu’on peut faire.
Si la grille a une surface de 2 mètres carrés,
on pourra donc faire une erreur de 2 X 30 =60
D
H
gaz de la combustion, mesure des dépressions
en différents poînts du parcours des gaz, etc.
Ces diverses mesures ont surtout une valeur
de contrôle. Elles permettent d’établir ce
qu’on appelle un «bilan thermique», c’est-àdire
un tableau dans lequel figurent, chiffrés.
les différents ordres de pertes qui, par leur total
doivent corroborer la valeur du rendement
trouvé.
Ces «bilans thermiques» sont nécessaires,
d’une part pour s’assurer que les essais sont
PXllcts. et ensuite pour appeler l’attention de
l’ingénieur sur la grandeur des différents
ovdres de pertes qui seraient susceptibles
d’amélioration.
Nous avons donné, N°• 53 à 60, tous les éléments
de ces déterminations.
!h
Fig. 203
E L’êcoulcment d’eau de condensation
clans la chaudière
F La tuyauterie de vapcL1r allant il
l’apparei l
G La pompe pour l’eau froide brnte
H La Lulmlurc d’alimentation
K La tuyauterie d’aspiration de la
pompe
l Le réservoir d’alimenlalion L La tuyauterie de r efoulement de
la pompe.
kilogrammes dans l’évaluation du charbon
brûlé. Si on veut que cette erreur ne dépasse
pas 5 %, il faudra donc donner à l’essai une
durée telle qu’on puisse brûler
60 X 100
5
1200 kg.
En admettant une allure de combustion de 75
kilogrammes de charbon par heure et mètre
carré de grille, l’essai devra donc durer 8
heures au moins.
Pratiquement, les essais de vaporisation doivent
toujours avoir des durées variant de 6 à
10 heures.
L’évaluation des quantités· d’eau vaporisée
e~ de charbon brûlé sont les deux principales
déterminations à fàire dans un essai de vaporisation,
mais ce ne sont pas les seules. ·
Si l’on veut déterminer le rendement «en
pour cent» du générateur, on doit encore faire
l!gurer dans le compte rendu de l’essai : la
puissance calorifique du charbon, la tempéi:-
ature de l’eau d’alimentation, la pression
moyenne aussi exacte que . possible de la vapeur
à la sortie du générateur, etc.
Enfin, il est une série de mesures accessoires
qui doivent aussi être faites: analyse des
XII
Réglementation
des chaudières à vapeur
62. En France, c’est le décr·et du 2 avril
1926 qui régit l’emploi des générateurs à vapeur.
Nous donnons ci-après in-extenso le
texte de ce décret: ·
DECRET
Le Pirésident de la République française,
Sur le ra1ppoxt du ministre des travaux publics,
Vu la loi du 21 jllliHet 1856 modifiée par la
loi du 18 avri1l 1900, concernant les contraventions
aux règlements sur les appareils à pression
de vapeur ou de gaz et sur les bateaux à
bord desquels il en est fait usage;
Vu le décret du 9 octobre 1907 réglementant
l’emploi dies appareills à vapeur fonctionnant
à terre, modifié et oomplété par OEes décrets
subséquents des 25 avril 1910, 23 février 1919
et 23 juin 1920;