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Grilles mécaniques

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Grilles mécaniques
Ces barreaux ont urie pente déterminée. Ils
reposent à l’avant du foyer sur un plan de
glissement C et au fond sur un sommier D, à
circulation refroidissante par courant de vapeur
sous pression. Ces deux plans de glissement
sont horizontaux.
Afin d’opérer la répartition du combustible
sur la grille, de le faire cheminer vers le fond
au fur et à mesure de sa combustion, de maintenir
toujours propre la grille pour que la section
de passage d’air demeure libre et enfin
d’entmîner dans la fosse E les mâchefers et
cendres, les barreaux sont animés d’un mouvement
longitudinal alternatif, à course constante
et à vitesse variable.
Suivant la qualité du charbon et sa nature,
les barreaux peuvent .être di:sposés pour que
les numéros pairs soient mobiles et les numéros
impairs immobiles ou bien pour que
tous les barreaux soient poussés ensemble
vers le fond et reviennent successivement, tous
les barreaux pairs en premier lieu suivis par
les barreaux impairs. .
L’amplitude de la course est d’environ 70
millimètres. Elle est faite en trois périodes de
durée variable à volonté. La durée d’un aller
et relour des barrca.ux est d’environ une minute.
Ce mouvement très lent est suffisant pour
obtenir les résultats désirés.
La force motrice est donnée par une transmission
tournant à quatre-vingt-dix tours environ
commandant la poulie étagée F par une
courroie de 5 à 6 centimètres de largeur.
Une réduction de vitesse est opérée en G
par une vis sans fin H et sa roue I qui, calée
sur l’arbre J, fait trois à quatre tours par minute.
C’est cet arbre qui, dans les deux systèmes
de foyers, donne le mouvement à la grille et
aux organes de distribution du combustible.
l”ig. ‘100
K, excentrique commandant deux leviers L
oscillant autour de l’axe de l’arbre M et qui,
par un encliquetage N, entriaîne la roue à rochet
O. Un dispositif spécial, appliqué contre
cette roue, permet de la faire avancer à volonté
de une ou plusieurs dents. La roue 0 est
clavelée sur l’arbre qui commande les plateaux
à galets P, lesquels, dans leur déplacement
respectif, commandent le levier Q qui
donne à l’arbre R, supporté par des paliers,
une oscillation des doigts T du mouvement
alternatif des b.arreau~ de grille.
On peut à volonté, eii. agissant sur la vis U,
arrêter le mouvement des b:irreaux sans rien
modifier .à l’allure des organes de distribution
du charbon.
Le levier comporte une douille dans laquelle
une rallonge peut être adaptée et qui permet
au besoin d’agiter à la main la grille.
V, portes servant à sortir les cendres et mâchefers
de la fosse E.
Ces portes sont manoeuvrées de la façade
par des chaînes X.
Y, cendrier proprement dit, qui peut être
clos par de·s portes.
Organes · de distribution du combustible dans
le foyer à distributeur à poussoirs (voir figure
99).
1, trémie qui reçoit le combustible. Le débit
de celui-ci est réglé par les registres 2,
qui sont manoeuvrés par les leviers 3.
L’arbre J porte en 4 deux manivelles dont
le bouton à galet 5 vient s’appuyer sur les taquets
6 en imprimant aux pieces · 7 un glissement
horizontal. Ces deux pièces 7, reliées
entre elles par une barre rigide 8, servent à
entraîner les poussoirs 9.
La course des poussoirs est constante et leur
vitesse est réglable par la poulie étagée F.
Le combustible, en quantité déterminée et
r·églée par l’ouverture des registres 2, est poussé
dans le foyer où, en contact avec la partie
incandescente, il se sèche, s’échauffe, se distille,
s’allume et se consume.
10, voûte en briques couvrant la grille et servant
à régu<Jariser la combustion des gaz.
Distribution par pelles oscillantes. Des tiroirs
à course variable sont actionnés par
des leviers conduits par des plateaux à trois
cames. Dans chaque tiroir se trouve un cadre
dont la position par rapport aux taquets de
Fig. 100 b
l’intérieur est variable; cette variation cte
course fait tomber la quantité voulue de charbon.
Des pelles oscillantes servent à lancer le
charbon sur la grille. A cet effet, les plateaux
à cames portent 3 taquets, inégalement distants
du centre, qui, soulevant des leviers, ramènent
en arrière les pelles et tendent des
ressorts. Lorsque, en tournant les taquets
viennent en un point donné, ces levi~rs, devenant
libres, s’abattent sous la traction des ressorts
et donnent le coup aux pelles. En raison
de l’inégalité du rayon des taquets, la pi:otec

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