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Foyers à huiles lourdes

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lion se fait à trois intensités différentes, le
charbon est ain i réparti sur la grille.
On réale à >olon é la tension des ressorts
ni>ant la masse du charbon.
Le deux types de foyers sont munis de
porte oscillan e 11 qni permettent le chauffaae
et la co · e à la main au moment de
l’allu::na e e• e c d’arrêt de la force motrice.
il à poussoirs, la partie cen-
. e inclinée est démontable, pour
opérations.
Fama (fig. 100 a et b). – Le fonction•
e ce genre de foyer se comprend sans
e. l:’n piston mu par la va.Peur fait maer
un poussoir qui, p etit a petit, pousse
e combustible en avant. Le charbon frais se
trouve amené dans une auge sous · le combustible
en ignition et on obtient ainsi une combustion
rationnelle.
Ce foyer ne comporte pas de grille. Les scories
se déposent latéralement sur les plaques
de fonte ou les tuyèr es d’où on les retire périodiquement.
L’air a rrive au centre du feu
en proportion convenable pour obtenir la combustion
parfaite dn char bon. L’admission au
foyer du mélange bien défini l’air .et de charbon
varie automatiquement suivant la pression
de _l,a •apeur .. L’,emploi de ce foyer est particulierement
mteressant quand il impossible
de réali er un sous-sol pour l’enlèvement mécanique
des mâchefers, ce qui peut arriver
dan le cas de 0 énérateurs de petite et moyenne
capaci é installés isolément.
28. FOYERS A HUILES LOURDES. – Les
· c e qu’a éprom·ées dans ces derniers
’emp l’industrie à se procurer d es charbons,
a <!onné une nouvelle impulsion à l’emploi des
h uiles lourdes pour le chauffage des générateurs.
· ‘ ….,j
L’ancien procédé de combustion, consistant
à faire couler l’huile en minces filets dans des
plat.eaux s up erposé~ formant grille verticale,
a disparu par ce qu on ne pouvait obtenir par
ce procédé une combustion convenable.
Le pr~ncipe sur lequel est basé aujourd’hui
le fonctionnement des foyers à huile lourde
est sensiblement le mêmz pour tous les systèmes.
De l’huile est envoyée par un pulvérisateur
dans la boîte à feu et s’y enflamme.
La pulvérisation se fait soit par jet de vape~
~n d’air comprimé, soit par un moyen
mecan1qne.
La vapeur est employée sous pression de 2
à 3 kilogr. par centimètre carré. ,
L’air comprimé est employé sous pression
de 100 à 400 grammes.
Quand la pulvérisation a lieu mécaniquement,
une poml?e refoule l’huile dans un réservoir
fermé ou il est comprimé par l’air enf~
rI?é à une pression_ de 3 à 5 kiiogr. par cenh
metre carre.
Le liquide se rend ensuite, par une tuyauterie
appropriée, aux buses du foyer. Sur Je
trajet du liquide sont intercalés 2 filtres (avec
by-pass pour pouvoir en nettoyer un en
marche).
L’huile doit être absolument liquide avant
d’ètre envoyée aux brûleurs. Il faut donc, la
plupart du temps, prévoir un dispositif de
réchauffage.
Foyers à huiles lourdes – 61
Il est bien évident que les installations fonctionnant
par ~a vapeur ou par l’air comprimé
sont moins coûteuses comme frais de premier
établissement que celles Hablies avec pulvérisateur
mécanique. Par contre, ces derniers
sont plus économiques au point de vue du
fonctionnement.
Les chambres de combustion avec les brûleurs
à huile lourde (1) doivent être spacieuses,
2 .mètres cubes environ par 100 kilos
de combustible brûlés à l’heure. Il est en effet
nécessaire que la combustio_n soit complète
avant que les gaz n’atteignent ies parois de la
chaudiere à chauffer.
Il faut aussi mentionner qu’à poids égal
les combustibles liquides produisent un volume
de gaz plus grand que le charbon. Pour
les huiles lourdes de pétrole, le rapport est à
peu près 5/ 3. Les carneaux et cheminées doivent
donc avoir· une plus grande section que
pour brûler le même poids de charbon.
Les maçonneries doivent être très bien
faites, sans fissures, sous peine de r entrées
d’air qui pourraient être très dangereuses en
cas de combustion incomplète.
·Au sujet du nombre de brûleurs à employer,
les avis sont partagés, les uns estiment qu’un
seul brûleur est suffisant, d’autres en emploient
plusieurs.
Ces brûleurs sont installés sur la façade de
la chaudière.
Les brûleurs sont généralement inclinés
légèrement vers le bas, de manière que le jet
de flamme s’écrase sur la sole en maçonnerie.
Il est bien entendu qù’en aucun cas le jet
de flamme ne doit frapper normalement les
tôles ou tubes de la chaudière.
Chauffage mixte. – On peut utiliser les
brûleurs à huile lourde comme appoints sur
les foyers à charbon. Des essais ont été faits
depuis longtemps dans ce sens, notamment à
l:l Compagnie des Chemins de fer de l’Est.
Ce procédé, qui peut être avantageux au
point de vue de la souplesse, ne paraît pas très
économique.
L’emploi des huiles lourtles pour le chauffage
des générateurs à vapeur n’aura queilque
chance de se développer en France que si les
conditions économiques le permettent.
Brûleurs Steurs (Etablissements CauvetLambert,
à Marseille). – Les brûleurs Steurs
sont établis en vue de la pulvérisation de
l’huile lourde par l’air comprimé et par la vapeur.
· BRULEURS TYPE S. T. (fig. 101).-Ces brûleurs
sont constitués par deux tubulures cylindriques
concentriques. Par la tubulure centrale
s’écoule le combustible liquide, dont le débit
peut être réglé par un pointeau commandé par
un volant placé à la partie arrière du brûleur.
Par la tubulure extérieure, terminée par un
nez conique, mobile, s’échappe, après :1ai;ni~
nage, sur l’extrémité de l’ajutage d’huile l’agent
pulvérisateur (air comprimé ou vapeur). ,
· Le combustible liquide entrant · ei;i ‘ co_nlact
avec le jet d’air’ ou de vapeur se trouve- disso-
·cré par action mécanique. · , , ~ · . —· _ ‘ —
(‘) Ces renseignem ents sont extraits tl ‘une’ nole de
M. L. cAucnois, Ingénieur en che_f cJe !’Association
normande des propriétai res d’appa reils à vapeur.
(Ilulletin dPs Associations fran_çaise·s .de pr opriétaires
d’appareils· _à “.apeur. – q c tobre· rn~Q ).

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